Environ 300 Birmans se sont réunis ce vendredi sur la place Aotea Square à Auckland pour protester contre le coup d’État survenu dimanche dernier en Birmanie. Les manifestants appellent le gouvernement à adopter une position plus ferme sur le sujet.
Dans la nuit de dimanche à lundi dernier, le peuple birman voyait subitement ses 10 dernières années de démocratie disparaître sous ses yeux. Le 1er février, l’armée birmane a procédé aux arrestations successives de Aung San Suu Kyi, cheffe du gouvernement birman, et de Win Myint, président du pays.
La Birmanie, comme son peuple, se retrouve ainsi une nouvelle fois sous le joug d’une dictature militaire, qu’elle a déjà connue de 1962 à 2011, avant la mise en place d’une transition démocratique, qui n’a donc malheureusement pas résisté face au coup d'État militaire survenu en début de semaine.
Dans ce contexte, près de 300 Birmans de Nouvelle-Zélande ont manifesté ce vendredi dans le centre d’Auckland sur la place Aotea Square. Ils exigent que le gouvernement néo-zélandais ne reconnaisse pas le régime militaire nouvellement formé, et se joigne à ses alliés comme la Grande-Bretagne, le Canada et les États-Unis, qui ont déjà condamné publiquement la prise de pouvoir de l'armée birmane.