La bonne note de la FAA annonce le retour en force du secteur aérien thaïlandais

L’Administration Fédérale américaine de l’Aviation (FAA) a annoncé le 23 avril avoir relevé la note de sécurité aérienne de la Thaïlande à la "Catégorie 1", ouvrant la voie à la reprise des vols directs entre les États-Unis et la Thaïlande, et plus encore.

Cette annonce intervient dix ans après sa rétrogradation en "Catégorie 2" à la suite d'une évaluation ayant révélé de nombreuses lacunes dans ses capacités de surveillance de l'aviation. Une décision qui concordait avec les conclusions de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) ayant identifié des failles systémiques dans le cadre juridique et réglementaire de l'aviation du pays.

Les pays classés en Catégorie 1 sont considérés comme conformes aux normes de sécurité de l’OACI, tandis que ceux en Catégorie 2 ne le sont pas.

Depuis fin 2015, les compagnies aériennes thaïlandaises ne pouvaient donc ni lancer ni étendre leurs services vers les États-Unis, que ce soit directement ou en partenariat avec d’autres compagnies via le partage de code.

Mardi, le ministre thaïlandais des Transports, Suriya Jungrungruangkit, a indiqué que les vols directs entre la Thaïlande et les États-Unis allaient enfin pouvoir reprendre annonçant, avant le communiqué officiel américain, que la FAA avait enfin replacé le royaume dans la catégorie 1, après plusieurs années de remise à niveau et de réformes laborieuses.

Avec la reprise de vols directs, les voyageurs en partance de Thaïlande bénéficieront d’un plus grand choix d’itinéraires, d’horaires et de tarifs.

Mais au-delà de la reprise des vols directs vers les Etats-Unis, ce retour en grâce de la Thaïlande auprès de l’aviation civile américaine constitue une reconnaissance mondiale en matière de sécurité qui annonce un retour en force pour son secteur aérien, avec entre autres un potentiel accru de partage de codes à l'international et un regain de confiance aux yeux des investisseurs comme des passagers.

Les pilotes thaïlandais bénéficieront également de plus d’opportunités d’emploi auprès de compagnies aériennes internationales, qui les écartaient jusqu’ici en raison de la mauvaise note de leur pays.