La banque de Thaïlande a annoncé mardi avoir révisé certaines règles en matière de fonds propres pour aider les banques à gérer le risque et la suffisance du capital et promouvoir une finance durable.
Ces nouvelles règles viennent renforcer la prévention de risques juridiques, de non-conformité, de risques liés aux technologies de l'information, à l'environnement, au social et à la gouvernance, a déclaré le gouverneur adjoint Jaturong Jantarangs lors d'une conférence de presse.
Des nouvelles règles qui entreront en vigueur en janvier 2022 en Thaïlande
Ce dernier a toutefois précisé que ces ajustements de règles, qui doivent entrer en vigueur en janvier 2022, ne viennent en aucun cas en réponse à la crise liée à la pandémie, mais étaient planifiées de longue date conformément aux standards internationaux.
En vertu du Pilier 2 des règles prudentielles, les banques doivent disposer d'un cadre et de procédures de gestion des risques solides pour évaluer l'adéquation de leurs fonds propres par rapport à tous les risques et effectuer des tests de résistance appropriés.
Inquiétude au sujet de la résistance du système bancaire thaïlandais
Les banques thaïlandaises demeurent solides avec des coussins de capital plus élevés que les exigences minimales pour couvrir les risques et gérer la volatilité de l'économie, a tenu à souligner Jaturong Jantarangs, alors que l’inquiétude quant à la solidité du système bancaire thaïlandais est montée après que l'Agence de protection des dépôts (DPA) a annoncé au début du mois qu'à partir du 11 août, elle abaissait sa garantie de protection à hauteur de 1 million de bahts par titulaire de compte, contre 5 millions de bahts jusqu’ici.
En réponse aux inquiétudes, la DPA a précisé que cette décision était conforme au plan initial établi par la loi sur l'Agence de protection des dépôts en 2008, rapportait le 9 août le journal Thai Enquirer.
La DPA souligne par ailleurs que le nouveau taux couvrira toujours entièrement les dépôts des quelque 82 millions de titulaires de comptes dans 35 établissements financiers, soit 98,03% de tous les titulaires de comptes dans le système bancaire du pays.