Les quatre boîtes de nuits emblématiques, situées en front de mer de Barcelone dans le quartier de Ciutat Vella pourraient fermer définitivement.
Le 6 mai dernier, la Maire de Barcelone a ordonné une fermeture provisoire du Pacha, de l'Opium, du Carpe Diem et du Shôko, quatre boîtes de nuits emblématiques de la ville.
La raison ? Les quatre discothèques ne rempliraient pas toutes les conditions de sécurité. De ce fait, les licences d’exploitation qui avaient été attribuées il y a 30 ans vont prendre fin, et la ville s’est entretenue avec le ministère de l’Équipement espagnol pour que ces licences ne soient pas renouvelées.
Colère des touristes et des fêtards
Cette annonce qui bouscule le monde la nuit de la ville provoque la colère des touristes, des fêtards, mais surtout des employés. En effet, ces discothèques emploient près de 1.500 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel de 60 millions d’euros.
Chiffre d’affaires annuel de 60 millions d’euros
La Maire veut transformer ces lieux pour y installer l’Institut des Sciences de la Mer du Conseil supérieur de la recherche scientifique. Un plan soutenu par Ernest Maragall (ERC), en tête des sondages une semaine avant les élections pour la Mairie de Barcelone.
Josep Bou, candidat pour le Parti Populaire pointe pour sa part du doigt cette décision. "Les jeunes et les étrangers iront dans des locaux à l’intérieur de la ville, et cela causera des problèmes", a-t-il déclaré, craignant pour les différents voisinages de la ville.
La décision doit être prise le 21 juin prochain. Reste à savoir comment Ada Colau (ou la ou le prochain Maire) va s’occuper du dossier, tout en évitant la grogne des employés de ces discothèques.