L'inquiétude, pour ne pas dire une certaine psychose, s'installe en Espagne. En effet, les cas d'agressions sexuelles avec la nouvelle méthode de la "piqûre" se multiplient, notamment en Catalogne, où ces dernières semaines le nombre de plaintes est monté en flèche.
Les données parlent d'elles-mêmes: entre janvier et juin 2022, 300 cas de ce type ont été recensés rien qu'en Catalogne. Dans l'ensemble de l'Espagne, en 2021, il y a eu un total de 3.000 demandes d'enquête auprès de l'Institut national espagnol de toxicologie et de médecine légale (INTCF) dans des cas d'agression sexuelle, et une étude de soumission ou de vulnérabilité chimique a été demandée dans 994 cas (33,1%).
La méthode de la "piqûre", qui consiste à administrer le burundanga (un psychotrope) ou une autre substance similaire par injection et non par dissolution dans un verre, provoque une perte de conscience chez la victime, dans le but de commettre une agression sexuelle ou un vol.
Personne connue de la victime dans 80% des cas
Des études montrent que dans 80% des cas de soumission chimique, injection ou intoxication par l'alcool, la personne responsable est connue de la victime. Les autorités policières demandent au public de rester calme face aux nombreuses nouvelles sorties dans le presse sur des femmes piquées, notamment dans des discothèques en Catalogne.
Le phénomène de soumission chimique via injection par seringue, communément appelée "spiking", a fait la une des journaux dans divers pays d'Europe depuis des mois, en particulier au Royaume Uni, en France et en Belgique.
Partout, les histoires se ressemblent: les jeunes femmes, après avoir été piquées par une seringue dans une boîte de nuit ou une fête, éprouvent des vertiges, des évanouissements, une sensation de perte de contrôle et même une perte de conscience.