Considéré comme une forme de tourisme alternatif, le wwoofing attire chaque année de nombreux Français en quête d’apprentissage. S’étalant sur une durée allant d’une semaine à plusieurs mois, il permet aux volontaires de découvrir le métier de leurs hôtes et de visiter les environs. Lors de son voyage en Amérique latine, Julie a décidé de s’arrêter cinq semaines dans une ferme écologique afin d’y observer une nouvelle facette de l’Argentine : l’occasion d’“un véritable échange humain” nous dit-elle.
Qu’est-ce que le wwoofing ?
Signifiant d’abord “Working Weekends On Organic Farms” puis “World Wide Opportunities On Organic Farms”, le wwoofing est progressivement devenu un choix de prédilection pour les individus avides de découvrir de nouveaux lieux moins touristiques et plus atypiques.
Créé par une Londonienne motivée à l’idée de travailler dans la campagne les weekends, le wwoofing est un concept basé sur la notion de partage : contrairement au couchsurfing, un véritable travail vous sera demandé quotidiennement ! En échange de votre aide bénévole, l’hôte vous offrira les repas ainsi que le logement. Des temps libres vous sont également accordés pour que vous puissiez visiter les lieux, faisant de cette pratique une forme de tourisme alternatif, durable et économique.
“j’ai énormément appris, que ce soit par rapport aux animaux ou à l’agriculture… Au-delà du wwoofing, il y a aussi un véritable échange humain. Je ressors avec un enrichissement énorme !”.
Julie, une Française venue découvrir l’Amérique latine, nous explique avoir participé à de nombreuses tâches telles que la production de fromages, la semence et récolte de fruits et légumes, l’entretien du lieu et l’élevage d’animaux. Après cinq semaines au sein de la ferme, elle retient l’aspect positif de son expérience : “j’ai énormément appris, que ce soit par rapport aux animaux ou à l’agriculture… Au-delà du wwoofing, il y a aussi un véritable échange humain. Je ressors avec un enrichissement énorme !”.
Le wwoofing en Argentine
L’Argentine est devenue une destination de prédilection pour les adeptes du wwoofing à la recherche de dépaysement et d’apprentissage. Les propositions sont variées : fermes écologiques, estancias, éco-lodge au bord de l’eau ou dans les Andes, les hôtes vous accueillent parfois seul, entre amis ou en famille !
Concernant Julie, sa démarche a été motivée par la volonté d’en apprendre plus sur les animaux et l’agriculture. Pour entrer en contact avec les hôtes, rien de plus simple : “J’ai trouvé mon wwoofing sur le site internet wwoofing independant. J’ai été en contact avec un couple de fermiers basé à 200 kilomètres de Buenos Aires, nous nous sommes appelés et ils m’ont expliqué en quoi consistaient les tâches quotidiennes. Finalement nous nous sommes mis d’accord et je suis restée cinq semaines. Sur place, j’ai aidé la fermière à faire du fromage, nous avons fait de la confiture, du dulce de leche… C’était très diversifié et donc très intéressant !”. Malgré son retour très positif, elle souligne un autre aspect : “Je pense qu’en général ceux qui accueillent les wwoofeurs peuvent en profiter pour délaisser quelques tâches qu’ils n’apprécient pas, aux dépens des volontaires”.
Désormais, toute une communauté de wwoofers s’est développée en Argentine et partage ses retours sur internet et Facebook. Pour des témoignages “made in France”, vous pourrez vous tourner vers le blog de Cécilia qui a travaillé dans les vignes de Mendoza ou vers celui de Jessica et Jérémy qui ont réalisé leur rêve de vivre dans une estancia en Patagonie.