Le verdict est tombé le 10 juillet : l’activiste altermondialiste et antinucléaire Loïc Schneider, âgé de 24 ans, est condamné à trois ans de prison ferme. Cependant, le jeune Français fait appel et reste donc libre sous contrôle judiciaire jusqu’au nouveau procès.
Loïc Schneider a été accusé de violences lors d’une manifestation contre le sommet du G20 qui a eu lieu les 7 et 8 juillet 2017 dans le quartier « Elbchaussee » à Hambourg. D’après la police, il aurait jeté un pétard sur une banque, ainsi que des pierres sur des policiers. Il a été arrêté le 17 aout 2018 à son domicile puis incarcéré dans une prison à Nancy suite à un mandat d’arrêt européen émis contre lui. En octobre 2018, Loïc Schneider a été extradé en Allemagne puis placé en détention provisoire à Hambourg en décembre 2019. Depuis, ce dernier bénéficie d’une liberté conditionnelle, il n’est pas autorisé à quitter la ville et doit trouver un emploi.
Loïc Schneider a déjà effectué 16 mois de détention provisoire qui seront déduits de la peine de prison de 3 ans fermes prononcée le 10 juillet dernier. Il décide cependant, avec son avocat, de faire appel de cette décision de justice estimant la sanction disproportionnée par rapport aux délits reprochés, d’autant plus que les co-accusés allemands s’en sortent avec des peines plus légères, comme des heures de travaux d’intérêt général.
CR (lepetitjournal.com/hambourg)
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