Il vous est peut-être arrivé, d’avoir un rêve, celui de partir vivre à l’étranger, et parfois, de le réaliser, seul(e) ou accompagné(e). Il vous est sûrement arrivé aussi, de devoir quitter votre pays d’origine, pour des raisons professionnelles par exemple. Il s’agit là, quelles que soient les circonstances, de décisions qui peuvent s’avérer lourdes de conséquences pour vous, mais également pour ceux qui vous accompagnent dans cette aventure.
La décision a-t-elle été pleinement réfléchie ?
A-t-elle été prise de concert avec votre conjoint et, si vous en avez, avec vos enfants ? Selon qu’un changement est désiré ou imposé, bien ou mal accueilli, les relations à venir vont en dépendre.
Accorder projet(s) individuel(s) et projet collectif, en emportant l’adhésion et l’implication de tous, n’est parfois pas aisé, faute d’outillage dans le domaine de la qualité relationnelle. User de rationalité sur un terrain souvent dominé par l’émotionnel n’est pas facile…
Un exemple : vous faites tellement corps avec votre conjoint, que vous n’imaginez pas une seule seconde qu’il ne vous suive pas dans votre projet. Inversement, les sentiments sont tellement forts, que vous n’hésitez pas une minute à suivre votre conjoint et tout lâcher. Que de frustrations, de colère, de rancœurs, de regrets lorsque ces sentiments amoureux ne sont plus ou lorsque le sentiment de contraintes est vraiment insupportable, que tout explose.
Alors comment anticiper ?
Tout est question de méthode et d’apprentissage dans le domaine parfois épineux des relations humaines. C’est le domaine de compétence des médiateurs professionnels de la Chambre Professionnelle de la Médiation et de la Négociation, outillés en Ingénierie Relationnelle.
L’anticipation des imprévus est à placer dans le creuset de la qualité relationnelle. Les décisions de chacun peuvent surprendre et la manière dont elles sont vécues peut tout changer s’il n’y a pas les bonnes conditions d’accueil. La qualité relationnelle permet d’envisager toutes les issues possibles, allant du maintien de la relation jusqu’à la rupture, en passant par l’aménagement de la relation, et tout cela dans un climat de dialogue apaisé. Deux étapes sont à distinguer : la prise de décision puis l’élaboration du projet commun.
Prendre une décision implique de la méthode et de la structuration dans sa pensée.
Descartes a mis en exergue la raison, en indiquant que celle-ci permettait de structurer se pensée - et non de décider, puisqu’elle est un instrument de la conscience au service de la pensée. Dans cette pensée, les émotions sont incluses, car elles jouent un rôle important et parfois même déterminant.
C’est de cette raison dont il est question, pour identifier, structurer, comprendre, avoir prise et prendre une décision pleinement réfléchie. Cette méthode consiste avant tout, à identifier l’ordonnancement des arguments : le pourquoi prend-on une décision.
En premier lieu, dresser un état des lieux précis : quelle est ma situation du moment ?
Ensuite, Suis-je amené à faire un choix d’organisation ? Est-ce que je connais ou pas ? (Je vais avoir une approche analytique : aborder les conséquences de toutes les options possibles)
En second lieu, prendre conscience de mes émotions : La situation me charge-t-elle d’affectivité ? (en termes de ressentis) ? Est-ce que je me dis « ça me plait » ou « ça ne me plait pas » ou plus encore, « j’adore » ou « je déteste » ? (Je vais avoir une approche affective et je vais, de ce fait, mettre à l’épreuve ma motivation).
Je peux enfin me dire, je veux cette décision parce que j’ai déjà vécu une situation similaire (hors affectivité) (je vais avoir une approche analogique qui va m’amener à rechercher des situations comparables).
L’usage de la raison consistera ainsi à décortiquer, sur trois axes correspondant à nos modes de communication (analytique, affectif et analogique), le pourquoi de votre désir de changement.
Cette réflexion méthodologique permet d’asseoir les bases de ce qui constituera votre projet de vie, évitant ainsi regret, rancune, remord, doute, incertitude, angoisse qui sont à l’origine de tout conflit.
Une fois la décision réfléchie en toute rationalité par chacun, dans le cadre de son projet individuel, reste à échanger afin d’élaborer un projet collectif également réfléchi et élaboré par des échanges de qualité relationnelle.
Avoir pris sa décision, ce n’est pas l’imposer aux autres ; persuadé que l’on a raison ou motivé dans son choix, peur aussi que l’autre ne suive pas, on serait tenté à user de tous moyens de persuasions.
Pourtant, l’autre est autre et, peu importe les sentiments qu’il puisse avoir, c’est une décision importante qu’il doit prendre, le concernant avant tout et parfois, c’est de l’ordre du dilemme : quitter ma vie, mon emploi dans lequel je m’épanouissais et suivre mon conjoint dans un milieu qui m’est inconnu ?
La relation à venir dépendra étroitement de ce choix : le changement est-il désiré, ou bien est-il bien ou mal accueilli, ou m’est-il imposé ?
Les émotions sont là, parfois envahissantes, suscitant confusion et doutes. L’usage de la raison vous donne une méthode infaillible pour vous positionner et prendre votre propre décision.
Cela permet d’éviter également ce que les médiateurs professionnels appellent la confusion identitaire : Ne vous est-il pas arrivé de penser à la place de votre conjoint ? Vous le connaissez tellement, que vous ne le consultez pas et poursuivez votre propre projet. User de raison permet la prise de conscience d’un tel comportement et du fait que l’autre n’est pas vous ou un autre vous, qu’il est bien autre…
Voici comment vous pouvez élaborer un projet commun et construire une relation de qualité pérenne dans le temps, car par-delà les aspects juridiques ou matériels, il est question fondamentalement de projet relationnel, d’entente, de qualité relationnelle.
Cette qualité relationnelle s’apprend ; elle est enseignée par les médiateurs professionnels et je vous invite à en découvrir plus, au travers de leur chaîne Youtube : médiateur.tv
Avec la médiation professionnelle, c’est vous qui choisissez.
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