Le 27 août dernier, BARNES Yachting Americas et son partenaire Aces ont impressionné leurs invités lors d’une présentation exceptionnelle de leurs services à bord de deux yachts de luxe, le All-In et le Sanlorenzo Asymmetric, tous deux amarrés sur le Pier 62 à The Chelsea Piers Marina. Ces deux yachts intègrent toute la technologie dernier cri, notamment des liaisons internet ultra-rapides qui permettent d’être à bord et en pleine mer, comme si on était dans son bureau à Manhattan.
Le yachting de luxe : une activité en plein essor
Le yachting de luxe et son économie ne se sont jamais si bien portés que durant ces dernières années. Dans ce contexte, BARNES Yachting Americas entend bien être un acteur dynamique et innovant de ce marché en pleine croissance.
Pour ce faire, BARNES Yachting Americas a fait le choix de bâtir une relation de confiance avec ses clients grâce à une stratégie qui permet d’offrir toute la gamme des services premium dans le monde entier, en s’appuyant sur son propre réseau et ceux de partenaires locaux.
LePetitJournal, qui était invité lors de cette présentation, est allé interviewer Oscar Losada, CEO de BARNES Yachting Americas à bord du Sanlorenzo Asymmetric.
Quels services offrez vous concrètement ?
Nous avons intégré dans BARNES International une plate-forme de services de yachting qui permet de délivrer tous types de services individualisés. Par exemple, cela veut dire charter, achat, courtage, membership. Nous assurons toutes les prestations: équipage, armement, transport, prestations portuaires, approvisionnement, réparations, assurances , etc. correspondant aux besoins de nos clients.
Quel est le profil type de vos clients ?
Des gens fortunés bien sûr. Si on prend l’exemple de ce bateau, le Sanlorenzo, il vaut à l’achat 9.2 millions de dollars. Mais si on partage la propriété entre trois personnes, chacune d’entre elles n’aura qu’à débourser environ 3 millions de dollars. Cela veut dire seulement un tiers des dépenses à l’achat, mais aussi un tiers pour l’usage, l’entretien et la maintenance et un tiers aussi seulement pour assumer la dépréciation du navire avec le temps.
Au bout de trois ans, on offre une option de sortie : le navire est mis en vente pour offrir la possibilité d’en acheter un plus récent. Si l’un des trois propriétaires veut garder l’ancien, on peut reconduire la formule de propriété fractionnée sur le bateau initial avec d’autres personnes, ce qui est intéressant pour celui qui veut conserver le bateau.
Pensez vous que c’est un bon investissement d’acheter un bateau ?
Sans aucun doute, mais laissez moi vous expliquer : à la base, un yacht, c’est comme une voiture, c’est un bien qui subit toujours une dépréciation. Comme j’ai coutume d’inviter à dîner mes clients un mois après leur achat, je pose systématiquement la question à mes clients de savoir pourquoi ils investissent des sommes importantes dans un yacht et leur réponse est toujours la même : ”parce que mes affaires marchent bien et que c’est une récompense que je m’octroie pour cette réussite. Acheter un yacht n’est pas une décision business que je prends.”
Comme l’usage moyen d’un yacht par son propriétaire n’est généralement que de quelques semaines par an, on voit bien l’intérêt financier de la formule de multi-propriété, qui non seulement réduit les coûts, mais permet aussi pour le même prix de s’offrir un yacht bien plus grand et luxueux que celui que le client pourrait acquérir, s’il voulait être propriétaire à 100%.
Quel pourcentage d’activités représente les services de yachting dans l’ensemble des activités de BARNES International Realty ?
C’est encore un peu tôt pour le dire car nous venons juste de démarrer cette activité au sein de notre bureau de Miami. Mais ce que je peux dire, c’est que la rentabilité des services de yachting est nettement supérieure à celle des activités immobilières: 10% contre seulement 6% pour cette dernière.
Par ailleurs, la durée de propriété pour un yacht est de 3 ans alors que dans l’immobilier, c’est au moins de 5 à 10 ans. Cette dernière activité représente donc moins de transactions que le yachting. Aussi, d’ici à la fin de l’année, les services de yachting devraient commencer à impacter significativement l’ensemble des revenus de Barnes International, et augmenter les canaux de communication avec nos clients.
À part Miami, où êtes-vous vous actuellement présent ?
Nous sommes à Monaco et en Turquie, à Istanbul, mais nous utilisons en fait les bureaux de représentation de Barnes, par exemple en Suisse, à Ibiza, à Cannes.
Pour conclure et selon les dires de son capitaine, le All-In, yacht de 44 mètres qui peut accueillir 10 invités et 8 membres d’équipage, coûte environ 165 000 dollars par semaine, tous frais compris.
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