La galerie d’art hongkongaise Kwai Fung Hin y présente une collection d’œuvres de 10 artistes liés d’une manière ou d’une autre à la France jusqu’au 27 septembre. Cette installation éphémère, montée à l’occasion du Grand Prix de Singapour, prépare l’installation permanente de cette galerie à Singapour l’année prochaine.
Depuis plus de 30 ans, la galerie Kwai Fung Hin, installée à Hong Kong, s’est donné pour mission de promouvoir les échanges artistiques entre l’occident et l’orient. Elle a été notamment la première galerie à introduire des artistes français auprès du public chinois. Mais elle aide aussi les artistes chinois en recherche de nouvelles visions de modernité. Elle a déjà organisé 160 expositions à Hongkong comme à l’étranger. Elle a aussi publié plus 50 catalogues sur des expositions ou des artistes.
Désireuse de s’implanter à Singapour, marché prometteur pour elle, elle fait un premier pas en montant une exposition en guise de boutique éphémère à l’Alliance Française de Singapour. La période du Grand Prix de Formule 1 de Singapour n’a pas été choisie au hasard : elle espère attirer certains des nombreux visiteurs qui profiteront de cette compétition pour venir à Singapour.
L’exposition « From landscape to lanscapes » vise à montrer comment les paysages sont interprétés en fonction de l’inspiration des artistes, comme de leurs histoires personnelles. 10 artistes aux styles très divers ont été sélectionnés : trois Français (dont Bernard Buffet) et sept de diverses origines, mais ayant étudié ou travaillé en France, et, de ce fait, fortement influencés par les écoles françaises (comme Lalan, artiste franco-chinoise, qui a déménagé en France en 1948 et qui y est restée jusqu’à sa mort accidentelle en 1995).
L’exposition est ouverte jusqu’au 27 septembre au niveau 2 de l’Alliance Française. Si vous y allez avant le 21 septembre, montez un étage de plus pour découvrir les lauréats du concours « Jeune Pinceau 2023 », dans le cadre de l’exposition « Dreamscapes : from brushes to branches », qui n’est pas sans relation avec l’exposition du niveau 2. Les artistes sont des jeunes originaires de l’Asie du Sud-Est de 4 à 21 ans qui n’ont pas hésité à se lancer dans la peinture malgré leur inexpérience et dont certains paraissent très prometteurs. Le concours avait pour thème le développement durable.
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