Ce mardi 9 janvier 2024, la Corée du Sud a voté, à l'unanimité, l'interdiction de la viande de chien, notamment d'élever et de tuer dans un but de consommation par l'humain. La future loi rentrerait en vigueur en 2027.
208 voix à zéro. C'est le projet de loi spécial qui a été voté ce mardi 9 janvier 2024 par l'Assemblée nationale sud-coréenne marquant l'interdiction de la consommation par l'homme de viande de chien.
Un projet approuvé à l'unanimité - avec deux abstentions -, qui devrait donc s'appliquer en 2027.
Une peine de prison et une amende
En cas d'irrespect de la loi, des sanctions seront allouées. En cas d'élevage et d'abattage de chiens destinés à la consommation humaine, une personne pourrait encourir une peine de trois ans de prison et une amende pouvant s'élever à 30 millions de wons.
En cas de distribution de viande de chien, la sanction s'élèverait à deux ans de prison et/ou une amende de 20 millions de wons.
🎉 BREAKING NEWS: After years of HSI campaigning, South Korea just passed a ban on the dog meat industry, marking a monumental victory for animals! This history in the making will spare millions of dogs suffering and we are so proud to have played our part in making it happen!… pic.twitter.com/p8IZOMu7uV
— Humane Society International/UK (@HSIUKorg) January 9, 2024
Des controverses depuis 1978
Malgré une interdiction intervenue en 1978, certains élevages continuaient leurs activités dues à un flou juridique. En effet, la viande de chien était toujours considérée comme bétail dans la loi sur l'industrie du bétail. De plus, la loi sur le contrôle sanitaire n'apportait aucune précision et donc, aucune réglementation précise.
Malgré que sa consommation soit - de nos jours - rare, il resterait, d'après une étude gouvernementale sur le sujet, 1.156 fermes canines et 1.666 restaurants qui vendraient en moyenne 388.000 chiens par an pour la consommation annuelle, rappelle notamment The Korea Times.