

Le directeur de la commission anti-corruption s'est engagé, lors d'une cérémonie lundi à Yangon, à mener, sur deux ans, un plan pour éradiquer de la Birmanie les dessous-de-table, l'immoralité et les mauvaises pratiques. Cette guerre contre la corruption doit commencer par l'éducation selon le directeur. Ceci afin de changer les attitudes face à la corruption et aux mauvaises pratiques, notamment en se focalisant sur l'éducation des plus jeunes. Le directeur de la commission préconise également un meilleur suivi des plaintes; notamment par une augmentation des réponses de l'administration à ces plaintes. La présentation du plan était organisée conjointement par la commission et le Bureau des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC), unis sous la bannière 'Promouvoir l'intégrité pour contrer la corruption'. La Birmanie est membre de la Convention des Nations Unies contre la Corruption (UNCAC) et également membre des Parties du Sud Est Asiatique contre la Corruption (SEA-PAC). Le pays a également signé un protocole d'entente avec le Vietnam et la Thaïlande pour lutter conjointement contre la corruption. La loi anti-corruption en vigueur actuellement a pris effet en septembre 2013 et la Commission anti-corruption a été formée en 2014 puis redéfinie sous sa forme actuelle en novembre 2017.
