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Législatives 2024 - Christopher Brenier (PL), “contribuer à un avenir prometteur"

Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Christopher Brenier, candidat du parti libertarien pour la 5ème circonscription (Andorre, Espagne, Monaco, Portugal), a répondu à nos questions.

christophe brenierchristophe brenier
Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 21 juin 2024, mis à jour le 28 juin 2024

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

J’ai 33 ans, je suis travailleur indépendant, établi depuis 2021 au Portugal. J’ai auparavant vécu en Suisse pendant 10 ans. Intéressé par la politique depuis longtemps, c’est la première fois que je me présente à une élection.

 

Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ?

En France, les dépenses publiques représentent 57% du PIB et les prélèvements obligatoires 44%, un record en Europe.
Le gouvernement dépense chaque année 1600 milliards d’Euros et malgré cela :

 

  • les atteintes aux biens, les violences contre les personnes et les agressions augmentent,
  •  les résultats des écoliers Français aux tests internationaux de type PISA sont médiocres,
  • les services des urgences des hôpitaux sont saturés sans parler des délais incroyablement longs pour certaines analyses ou opérations. Bref, la liste est très longue.


A vouloir tout faire l’Etat fait tout mal. Or, l’intégralité de la classe politique, de l’extrême gauche à l’extrême droite, propose d’en faire toujours plus. Plus de dépenses, plus de prélèvements, plus d’intrusions dans la vie des citoyens.


Je souhaite me présenter pour faire entendre une voix dissidente, celle qui dit que ce modèle fondé sur un interventionnisme toujours plus important de l’Etat dans la société ne fonctionne pas et qu’il est urgent de changer de paradigme.

Quel est votre rapport avec cette circonscription ?

C’est la circonscription dans laquelle je vis ! Une circonscription dont je connais très bien les différents pays et dont j’apprécie l’histoire, la culture et l’art de vivre.

- En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?
Je suis moi-même un Français de l’étranger puisque cela fait bientôt 15 ans que je ne vis plus en France. Je connais les difficultés que les citoyens peuvent rencontrer lorsqu’ils s’installent dans un nouveau pays.

Comment voyez-vous le mandat de député ?

Rappelons que c’est aux députés qu’appartient le pouvoir législatif. Ce sont les députés qui votent les lois. C’est à eux que revient la responsabilité de représenter les citoyens et leur influence sur la politique nationale est immense. Toutefois le député est aussi un élu local, qui doit rester fortement ancré dans son territoire et proche de ses administrés.

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?

Je comprends le désintérêt croissant de mes compatriotes pour la politique, qui se traduit par de forts taux d’abstention dans les circonscriptions des Français établis hors de France. Toutefois je le regrette car face aux crises (économique, migratoire, sécuritaire...) dans lesquelles s’enfonce la France, la solution ne peut venir que de la société civile et je crois qu’en ce sens, les Français de l’étranger, de par leur expérience internationale, ont énormément à apporter.

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

La dissolution de l’Assemblée Nationale annoncée les résultats des européennes à peine connus a pris tout le monde de court. Ma participation à ce scrutin a été décidée un peu à la dernière minute et avec des votes par internet qui commencent le 25 juin la campagne va être très courte. Je bénéficie du soutien du Parti Libertarien Français, dont le président est d’ailleurs mon suppléant. Depuis une semaine, les bénévoles du parti travaillent d’arrache-pied sur ma campagne et sur celle de l’autre candidat libertarien qui se présente dans la circonscription de Gabriel Attal. Le Parti Libertarien est un mouvement politique jeune et uniquement composé de bénévoles, nous sommes loin d’avoir les moyens d’action des grandes formations politiques et ma campagne s’organise principalement de façon digitale.

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?

Je ne me présente pas devant les électeurs de ma circonscription avec une liste de promesses intenables, je laisse cela aux autres candidats, si les électeurs me font l’honneur de me choisir je m’engage à :

  • Ne jamais voter une augmentation des taxes ou des impôts
  • Ne jamais voter de loi qui réduirait les libertés individuelles
  • Ne jamais voter de loi qui serait contraire aux intérêts des Français de l’étranger

 

En dehors de ces trois points, mon objectif sera de pousser à une réduction drastique des dépenses publiques, à une baisse des prélèvements obligatoires et à tout mettre en œuvre pour recentrer l’Etat sur ses seules fonctions régaliennes. 

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