A 165 km de Hanoï, se trouve l'un des paysages les plus réputés d'Asie. 43 000 hectares d'îlots calcaires et un panorama marin spectaculaire. Une biodiversité incomparable, des arches, des plages, et plusieurs milliers de cryptes qui ont servi jadis de refuge aux combattants de la guérilla nord-vietnamienne. La Baie d'Halong, c'est aussi 5500 touristes par jour, des boutiques sur pilotis et une odeur de fuel. Des paquebots et des jonques à perte de vue pour des croisières allant de 75 à 950 euros la nuit. Pour ce lieu mythique, désigné comme l'une des « 7 merveilles du monde naturel » en 2012 (selon la New7wonders foundation), les enjeux sont énormes : le nombre de touristes ne cesse d'augmenter depuis que le site a été ajouté au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1994. C'est pourtant ce même label qui impose au Vietnam de disposer des ressources nécessaires pour limiter l'impact du tourisme sur l'environnement.
La Grande Muraille de Chine, le Taj Mahal en Inde, la baie d'Halong au Vietnam? Autant de merveilles naturelles ou architecturales, dont l'imaginaire surgit en un éclair à la simple évocation de l'Asie. Mais ces images d'Épinal ne sont pas épargnées par les maux de notre siècle au rang desquels tourisme intempestif, changement climatique et pollution. Dans cette nouvelle série, Asialyst se penche sur le sort d'une poignée de ces « merveilles menacées ». Une sélection subjective de quelques sites emblématiques face aux défis du XXIe siècle avec, en ligne de mire, la perspective de les surmonter.... Lire la suite chez notre partenaire Asialyst