Avec une carrière dévouée à l'éducation et à l'aide humanitaire, Nicole Sicard a fondé Mayaa en 2011 pour offrir un avenir meilleur aux enfants des bidonvilles. Son travail acharné et sa vision ont permis à l'association de croître et de toucher des centaines de vies, faisant de Mayaa une organisation reconnue et respectée dans le domaine de l'éducation et du bien-être des enfants. Nicole est passionnée, à 90 ans elle va deux fois par an au Népal et est très active. Nous l’avons rencontrée.
Les missions sont centrées sur l'éducation
Comment l'idée de créer Mayaa est-elle née et quelles sont ses missions ?
Depuis 1998, j'étais impliquée dans une organisation népalaise aidant les enfants travailleurs. Lorsque cette organisation a cessé d'exister, j'ai encouragé les assistantes sociales à fonder leur propre organisation, garantissant mon soutien. C'est ainsi que Mayaa, dont le nom signifie "amour" en népalais, a vu le jour. Les missions de Mayaa sont centrées sur l'éducation et le bien-être des enfants des bidonvilles au Népal et à Hong Kong. Nous offrons des visites médicales régulières, soutenons les enfants jusqu'à l'obtention d'un diplôme et accueillons des volontaires pour les aider dans leurs études.
Comment Mayaa a-t-elle évolué depuis sa création en 2011 ?
Mayaa a considérablement évolué. Au Népal, nous avons commencé par ouvrir un jardin d'enfants pour les 2-3 ans, ce qui a permis aux jeunes de 12-13 ans de retourner à l'école. Cela a été possible grâce à des dons, notamment un gros don que j’ai reçu après la sélection au prix « The one Hong Kong », ce qui nous a permis de construire le premier centre dans un bidonville de Katmandou. Aujourd'hui, nous gérons plusieurs écoles dans différents bidonvilles, aidant 300 enfants. Mayaa Hong Kong, reconnu comme une ONG internationale, a été officiellement créé en 2015 grâce à une donation du gouvernement de Hong Kong. Nous avons une équipe de 8 personnes au Népal et de 9 personnes à Hong Kong. Nous sommes tous volontaires à Hong Kong et je suis très bien entourée.
De nombreux enfants ont pu sortir du cycle de la pauvreté
Quel impact pensez-vous que Mayaa a eu sur les enfants qu'elle soutient ?
L'impact de Mayaa est tangible à travers les histoires de réussite des enfants que nous soutenons. Par exemple, Rojika, une petite fille abandonnée à la naissance et recueilli par un couple âgé très pauvre, à 6 ans elle travaillait dans une carrière pour faire vivre sa famille, à 9 ans elle a été prise en charge par Mayaa pour aller à l’école, elle s’est avérée très brillante, elle a pu poursuivre ses études et a pu obtenir une bourse pour étudier dans l'une des meilleures universités du Japon. Aujourd'hui, elle envoie de l'argent à sa famille adoptive et vient de recevoir sa license, illustrant parfaitement comment l'éducation peut briser le cycle de la pauvreté. Nous avons plusieurs autres histoires similaires qui montrent l'impact positif de notre travail.
Pourquoi l'éducation est-elle au cœur de la mission de Mayaa ?
Au Népal, il y a 60 % des enfants qui n'ont pas accès à l'école. L'éducation est le vecteur principal pour sortir de la pauvreté. En signant un contrat avec les parents, nous nous assurons que les enfants poursuivent leurs études jusqu'à l'obtention d'un diplôme. Cette approche permet aux enfants d'acquérir les compétences nécessaires pour obtenir un emploi mieux rémunéré et ainsi améliorer les conditions de vie de leur famille.
Nous organisons des parrainages d'enfants
Quels programmes et initiatives spécifiques Mayaa met-elle en place pour soutenir les enfants défavorisés ?
Nous organisons des séminaires mensuels sur l'hygiène, la nutrition et l'importance de l'éducation pour les parents et les enfants. Nous distribuons également de la nourriture et des fournitures scolaires aux familles dans le besoin. À Hong Kong, nous collaborons avec la communauté française pour organiser des événements culturels et éducatifs. Nous avons également mis en place des programmes de parrainage et accueillons des volontaires pour aider les enfants dans leurs études.
Quelle est votre vision pour l'avenir de Mayaa à Hong Kong et au Népal ?
Pour l'avenir, nous souhaitons continuer à favoriser l'éducation au Népal et à soutenir les écoles à Hong Kong. Avec une équipe dévouée et des initiatives innovantes, Mayaa est bien positionnée pour continuer à faire une différence dans la vie des enfants défavorisés.
Les dons financent les centres et les bourses
Comment les dons et le soutien de la communauté contribuent-ils aux missions de Mayaa ?
Les dons et le soutien de la communauté sont essentiels pour réaliser nos missions. Grâce à des dons généreux, nous avons pu construire un centre, parrainer les enfants et organiser des événements éducatifs et culturels. La collaboration avec la communauté française à Hong Kong a également été cruciale pour soutenir les écoles et les enfants nécessiteux.
Quels événements à venir sont prévus pour soutenir les activités de Mayaa ?
A venir, nous organisons un cabaret spécial le 16 mai, qui comprendra un repas, des animations culturelles, des danses, des chants et des ventes aux enchères. Ce sera grandiose et tout le monde peut y venir.
Venez Nombreux : https://ticketdood.com/e/556/
Nous prévoyons également des ventes de vêtements et d'uniforme de seconde main et des concerts pour collecter des fonds. Ces événements sont ouverts à tous et nous espérons que beaucoup de gens viendront nous soutenir.
Quel message souhaitez-vous transmettre à ceux qui soutiennent Mayaa ?
Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui soutiennent Mayaa. Votre générosité et votre engagement font une réelle différence dans la vie des enfants que nous aidons. Ensemble, nous pouvons continuer à briser le cycle de la pauvreté et offrir un avenir meilleur à ces enfants.
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