Yohann partage son expérience à Istanbul, au cœur du tourisme médical turc. Une greffe capillaire racontée en toute transparence, entre choix éclairé et accompagnement sur mesure.


Une décision réfléchie, loin des offres alléchantes
Confronté à une perte de cheveux progressive, Yohann, résident corse, décide de se lancer dans un projet de greffe capillaire. Mais face à l’abondance d’offres sur internet, le doute s’installe.
« C’était l’inconnu. Comme beaucoup, j’ai vu des promotions alléchantes : greffe à 900 euros, vols inclus, avec obligation de réserver dans la journée. Ça sonnait faux. »
Il écarte rapidement ces propositions, souvent portées par des agences non médicales. Son choix se portera finalement sur une structure médicalisée reconnue : la clinique Hairneva, dirigée par le Dr Go, située sur la rive européenne d’Istanbul.
« Je ne suis pas venu en Turquie parce que ce n’est pas cher. Je suis venu parce qu’ils sont excellents dans ce domaine. »
Une prise en charge fluide et rassurante
Le premier contact se fait via WhatsApp avec un consultant médical francophone. À partir de photos envoyées, un bilan capillaire est établi, suivi d’un devis précis. Une fois la méthode validée (DHI sur deux jours), les échanges se poursuivent dans un climat de confiance.
Yohann est accompagné tout au long du processus par Téoman, consultant médical francophone présent sur place, qui assure la coordination et le suivi médical.
« Téoman est bien plus qu’un interprète : c’est un vrai relais humain et professionnel. Il m’a suivi depuis le premier contact jusqu’à l’intervention, et même après mon retour en France. »
Yohann arrive à Istanbul fin février 2025, quelques jours avant l’intervention, pour découvrir la ville. Il est accueilli à l’aéroport par un chauffeur privé et logé dans un hôtel haut de gamme, le Mariott Executive Apartments Fulya. La clinique, intégrée à l’hôtel, offre un confort particulièrement rassurant.

« C’était ma première fois à Istanbul. J’ai tout de suite été séduit par l’énergie de la ville. »
Une intervention en deux temps
Le 4 mars 2025, le processus démarre : documents administratifs, examen approfondi, tracé de la ligne frontale et proposition d’un traitement complémentaire à base de cellules souches.

Le rasage complet, redouté, se passe finalement sans difficulté. L’intervention commence à 13h30 et se termine vers 21h. La première journée est consacrée à l’arrière du crâne.
Le lendemain matin, à 8h, l’équipe poursuit l’opération, cette fois sur la ligne frontale. Yohann bénéficie de la même équipe médicale sur les deux jours, un point qu’il salue.
« Ce sont des gestes précis, une organisation millimétrée. Chaque greffon est trié selon le nombre de cheveux qu’il contient. »
Il apprécie également l’attention portée au confort du patient : pauses possibles, choix de musique ou de film, repas et surtout un accompagnement constant, même pendant les moments sensibles comme l’anesthésie.
Un suivi post-opératoire aux petits soins
Le 6 mars, place au premier shampoing. Yohann reçoit un kit complet de soins pour six mois, un certificat attestant de l’implantation de 5.100 greffons, ainsi qu’un contact dédié pour assurer le suivi médical à distance.

« J’ai été accompagné à chaque étape. Même une fois rentré en France, je reste en contact avec eux. »
Un suivi qu’il qualifie de professionnel, rassurant et constant, qui prolonge l’expérience bien au-delà de l’acte médical.
Istanbul, décor d’un nouveau départ
Entre les rendez-vous, Yohann découvre les bords du Bosphore, le quartier de Beşiktaş et l’ambiance stambouliote.
« Je n’ai pas eu de douleurs… peut-être juste celle de devoir quitter cette ville envoûtante. »
Comme un symbole de renouveau, il affirme avoir même arrêté la cigarette juste après l’intervention et envisage de revenir en 2026 pour des soins dentaires.
À suivre…
Satisfait du déroulé de l’opération, Yohann prévoit de partager une mise à jour à six et douze mois, une fois les résultats pleinement visibles.
« Si le résultat est à la hauteur de l’accompagnement que j’ai reçu, ce sera au-delà de mes espérances. »
Le saviez-vous ?
La Turquie est aujourd’hui l’un des leaders mondiaux de la greffe capillaire, avec plus d’un million d’interventions réalisées chaque année, attirant des patients étrangers principalement venus d’Europe, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Istanbul, en particulier, concentre les cliniques les plus reconnues du pays.
Ce qu’il faut retenir avant de se lancer
- Privilégier une clinique agréée, avec équipe médicale certifiée
- Se méfier des offres trop alléchantes à prix cassés
- Demander un diagnostic personnalisé et clair
- Prévoir quelques jours sur place, avant et après l’intervention
- Compter entre 3.500 et 4.500 euros pour une greffe capillaire de qualité à Istanbul
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