Coupe du monde 2030 : les villes marocaines accélèrent leur développement

L’accueil de la Coupe du monde au Maroc en 2030 est à l’origine de profondes transformations sociales pour le pays du Maghreb. Aux côtés de l’Espagne et du Portugal, il est coorganisateur de cette rencontre sportif. Trente-deux villes se préparent à recevoir l’événement. 

Vers la fin des bidonvilles et de l’insalubrité dans les villes marocaines 

Interviewé par le média Al Ayyam, l’architecte Rachid Andaloussi fait savoir que les villes marocaines se sont engagées dans une compétition positive. Face aux conditions inhumaines de certains bidonvilles du pays, des avancées sont déjà remarquables. À l’origine de problèmes sociaux, l’insalubrité diminue, le chômage aussi et des opérations de relogement sont lancées. 

Rachid Andaloussi tient également à souligner que douze régions du Maroc disposent d’au moins un hôpital universitaire et que plusieurs grandes écoles et instituts existent sur ces terres, « à commencer par l’université Mohammed VI de Benguerir, qui a atteint un niveau d’excellence », citation reprise par Le360. En participant à l’accessibilité du territoire, les autoroutes, trains à grande vitesse et transports urbains ont, eux aussi, connu de réelles avancées.

Le revers de la médaille du Mondial

Malgré cet élan positif, le média écologiste Reporterre, met en lumière la face sombre qu’implique cet événement sportif : des millions de chiens seraient tués avant le Mondial 2030, pour rendre les villes plus présentables. D’après Vakita, une campagne d’abattage XXL est lancée depuis 2024.

L’architecte nuance l’enthousiasme provoqué par l’événement. Il voit dans ce projet un tremplin pour le pays, mais finit par rappeler que « la question du coût du Mondial se pose, car plusieurs pays, bien que dotés d’infrastructures solides, se sont retrouvés endettés ».