Vous avez jusqu’au 1er décembre 2024 pour donner votre avis. Le Québec invite l’ensemble de la population à s’exprimer sur le changement d’heure. La consultation publique, accessible en ligne, propose également à ceux qui le désirent de soumettre un mémoire détaillé.
chaque année, le changement d’heure suscite des débats et soulève des questions
Le changement d’heure, instauré pour la première fois durant la Première Guerre mondiale, visait initialement à économiser l’énergie. Mais les temps ont changé, et les avantages de cette mesure saisonnière sont aujourd’hui débattus. Les effets sur la santé, comme le dérèglement du sommeil et ses conséquences sur le bien-être, sont de plus en plus remis en question. En outre, les études montrent des impacts sur la productivité et l’économie. Pour Simon Jolin-Barrette, « il est temps de réfléchir à l’opportunité de conserver ou d’abandonner cette pratique ».
Des habitudes différentes à travers le Québec
En règle générale, le Québec alterne chaque année entre l’heure normale de l’Est (UTC - 5) en hiver et l’heure d’été (UTC - 4). Cependant, certaines régions, comme la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine et la MRC du Golfe-du-St-Laurent, suivent l’heure de l’Atlantique, soit une heure d’avance par rapport à la majorité de la province. Cette diversité soulève une autre question : une uniformisation des horaires pourrait-elle offrir davantage de cohérence pour tous les résidents ?
Un processus participatif en ligne
Afin de permettre à chaque citoyen d’apporter sa voix, le gouvernement a mis en place une plateforme dédiée où chacun peut contribuer à sa manière. « Cette consultation publique nous permettra de connaître la position de la population afin de prendre la meilleure décision pour le Québec », souligne le ministre. La date limite pour le dépôt de mémoires est fixée au 1er décembre 2024 à 23 h 59.
Accédez à la consultation publique et donnez votre avis
Une réflexion collective pour l’avenir
L’avenir du changement d’heure est loin d’être tranché. Cette consultation publique reflète un besoin de réévaluer les habitudes qui influencent notre quotidien. Faut-il simplifier les horaires ? Préserver une distinction saisonnière ? Ou encore, instaurer un nouvel équilibre entre tradition et modernité ? Ces questions restent ouvertes, et la décision finale pourrait bien marquer un tournant dans la gestion du temps au Québec.