Horlogerie suisse et automobile allemande : des similitudes intéressantes

Leçons de crises et transitions réussies

Si ces deux industries ont traversé des periodes de crises, la différence réside dans leur stratégie de gestion face à ces moments difficiles. La crise de l’horlogerie suisse pendant les années 80 et l’arrivée du quartz japonais, plus précis et fiable, a diminué la production annuelle de montres suisses. Quelques décennies plus tard, l’automobile allemande doit se réinventer à l’ère de la voiture électrique.

L’image de la voiture est aujourd’hui en déclin, notamment en raison des normes écologiques visant à limiter les émissions de CO2 et de l’arrêt programmé de la production de véhicules thermiques en Europe d’ici 2035. Par ailleurs, les nombreuses aides et subventions à l’achat de véhicules électriques, ainsi que leur coût d’usage réduit, les rendent plus compétitifs face aux voitures thermiques, désormais pénalisées par des malus élevés.

Les régulations actuelles répondent aux nouvelles attentes des consommateurs, de plus en plus soucieux de l’impact environnemental de leurs achats. Ces derniers recherchent également des expériences utilisateur qui simplifient leur quotidien, tout en bénéficiant de fonctionnalités intelligentes et connectées.

Le guide pratique pour votre véhicule en Allemagne

L’automobile face au défi électrique : Scandales, écologie et renouveau technologique

Le groupe Volkswagen a été fragilisé par plusieurs crises, à la fois environnementales et sociales. L'affaire Cariad en est un exemple marquant : ce projet de développement d’un logiciel pour les véhicules connectés et électriques a accusé de nombreux retards, entraînant une mauvaise gestion financière et des pertes estimées à plusieurs dizaines de milliards d'euros. Ce scandale s’ajoute à celui du Dieselgate de 2015, où un logiciel truqué avait été utilisé pour manipuler les tests d’émissions des moteurs diesel.

Ces incidents récents ont mis en danger certains emplois et freiné la transition vers les véhicules électriques.

Marques allemandes et révolution électrique : Une réponse tardive mais ambitieuse

Malgré ces scandales, les marques prestigieuses allemandes amorcent un virage "électrique" portant d’ores et déjà leurs fruits avec de nombreuses performances en terme d’autonomie, de fiabilité et de performances sportives. Des investissements en R&D plus intensifs et des résultats le prouvent. On peut prendre l’exemple d’Audi et Porsche avec des modèles 5 places axées sur les performances de la voiture (Audi E-tron et Porsche Taican) tout en rivalisant avec Tesla au niveau de l’autonomie.

Un revirement de bord plus que nécessaire, avec des ventes de véhicules électriques en hausse en Europe.

Transition écologique : Ce que l’automobile peut apprendre de l’horlogerie suisse

Mais ce virage tardif, accumulant ainsi des retards sur d’autres marques pionnières du domaine - comme l’Américaine Tesla ou d’autres émergents (tels que les chinois : BYD, Nio, Xpeng) - ne serait pas signe d’un aveu de faiblesses des géants de l’industrie automobile.

Il ne reste plus qu’à trouver la solution, à l’instar de celle qui a permis à l’horlogerie helvétique de sortir de la crise du quartz.

L’auto partage, un moyen simple et pratique de se déplacer à Berlin

Pour recevoir gratuitement notre newsletter, inscrivez-vous en cliquant sur l’icône enveloppe en haut de la page !

Pour nous suivre sur Facebook, Twitter, LinkedIn et Instagram