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Trophées Etats-Unis : les 4 finalistes du Trophée Woman Empowerment 2024

Découvrez les 4 finalistes du Trophée Woman Empowerment des Trophées des Français des Etats-Unis, parrainé par Santexpat.

Trophées Etats-Unis : les 4 finalistes du Trophée Woman Empowerment 2024Trophées Etats-Unis : les 4 finalistes du Trophée Woman Empowerment 2024
Écrit par Santexpat.fr
Publié le 8 septembre 2024, mis à jour le 19 septembre 2024

Avant que les lauréats ne soient dévoilés lors de la cérémonie le 15 octobre prochain au Consulat général de France, découvrez les profils exceptionnels des 4 finalistes du Trophée Woman Empowerment des Trophées des Français des Etats-Unis, parrainé par Santexpat.

 

Cyrielle Augier Retaureau et Anne-Laure Mondoulet, responsables New York de She for S.H.E (New York)

 

Cyrielle Augier Retaureau et Anne-Laure Mondoulet, responsables New York de She for S.H.E (New York)

She for S.H.E est né en janvier 2016, porté par Valérie-Anne Demulier à New York. De par les expatriations de ses membres, cette communauté mondiale et numérique a aujourd’hui des antennes à San Francisco et à Barcelone, mais fait aussi son entrée à Paris ou encore bientôt à Varsovie. La journaliste Anne-Laure Mondoulet et la sexothérapeute Cyrielle Augier sont aujourd’hui en charge du réseau dans la Big Apple. 

She for S.H.E se démarque par un positionnement fort : être un réseau complètement féminin et 100% inspirant. « Lors de nos rencontres, nous ne sommes pas là que pour parler business, insiste Cyrielle, nos membres et nos intervenants évoquent leurs parcours de vie inspirants dans un cadre plus intime et plus propice à la rencontre et à l’entraide ». Santé mentale, autonomisation, dépassement de soi, autant de sujets évoqués lors de ces rencontres humaines enrichissantes, complétées par des ateliers coaching se concentrant sur le développement personnel.

She for S.H.E n’est d’ailleurs pas une association mais un véritable réseau de femmes francophones à New York, qui échangent également tout au long de l’année sur une dizaine de groupes WhatsApp pour parler des tracas du quotidien, de l’installation sur place, se donner plein d’idées d’activités et tout simplement se sentir moins seule. 350 membres actives font partie intégrante de ce collectif qui cherche aujourd’hui « à développer le membership » pour continuer à grandir.

Si les difficultés sont différentes entre les nouvelles expatriées et celles installées depuis un moment, une problématique perdure : trouver sa place dans cette nouvelle aventure de vie. « Beaucoup de femmes expatriées sont des conjoints-suiveurs et cela crée un déséquilibre dans le couple. D’autant plus que New York est une ville chère et que les expatriées cherchent aussi à être indépendantes financièrement, alors qu’il leur est souvent impossible de continuer leur activité professionnelle », nous explique Cyrielle. 


 

 

Elodie Lefebvre, Pilote de ligne (Caroline du Nord)

 

Elodie Lefebvre, Pilote de ligne (Caroline du Nord)

“Déménager pour suivre les opportunités”, un train de vie en avion réalisé par Elodie Lefebvre qui n’a pas eu peur de s’expatrier dans le monde entier pour voler vers son rêve. Aujourd’hui installée à Hendersonville en Caroline du Nord, la pilote de ligne qui a gravi les échelons de l’aviation prend quotidiennement les commandes d’Airbus A319 et A320 au sein de la compagnie Allegiant Air. Un métier passion où les femmes ne représentent pourtant que 5,8% de la profession.

Son aventure américaine avait démarré bien plus tôt, en octobre 2009 à San Diego, pour apprendre à devenir pilote de ligne. En Californie, elle est devenue instructrice de pilotage avant de déménager vers le Montana pour travailler au sein de sa première compagnie aérienne : “J'ai commencé à voler pour Cape Air, sur cessna 402, un avion de dix places, donc un maximum de neuf passagers. Je voulais voyager dans les îles parce que ça me paraissait être une expérience géniale à vivre donc c'est pour ça que j'ai choisi cette compagnie au lieu d'une autre.”

Elodie Lefebvre a poursuivi sa carrière en saisissant un poste sur l’île Guam et a volé sur un ATR 42, un avion français de 48 places. Pendant trois ans, elle a volé entre les îles Rota et Saipan et a profité d’être basée à Guam pour explorer ce coin du monde, voyageant en Australie, en Nouvelle Zélande ou encore au Japon. Après un temps chez Skywest dans l’Idaho, la compagnie Allegiant Air la recrute et lui permet un rythme de vie de pilote plutôt atypique, où elle peut “dormir chez elle le soir” plutôt “qu’enchaîner les hôtels”. “Lorsque j'ai commencé à travailler à Allegiant, j'étais basée à Las Vegas, dans le Nevada, et l'année dernière mon mari et moi avons décidé de déménager en Caroline du Nord, région magnifique que nous ne connaissions pas du tout mais que nous avons adoptée”, nous explique la pilote toujours prête à voler vers de nouvelles destinations.

 

Julie Thibault-Dury, Cofondatrice de Closiist et conférencière pour Women and Climate (New York)

 

Julie Thibault-Dury, Cofondatrice de Closiist et conférencière pour Women and Climate (New York)

L’aventure américaine de Julie Thibault-Dury débute il y a 7 ans lorsque, avec son mari et son fils, elle décide d’ouvrir un restaurant zéro déchet à New York. Malheureusement, après 2 ans de recherches et de défis pour trouver un local, le projet est stoppé net par le confinement. Julie Thibault-Dury et son conjoint ne baissent pas les bras de l’aventure entrepreneuriale et créent Closiist, une plateforme en ligne - lancée en 2020 - pour promouvoir des produits écologiques fabriqués aux États-Unis. Closiist soutient les artisans locaux et encourage un mode de vie durable en proposant des produits allant de l'alimentation à la décoration, tout en sensibilisant le public aux enjeux environnementaux à travers des événements et ateliers.

Parce que son parcours ne s’arrête pas là, Julie Thibault-Dury est co-présidente du PTO (Parent Teacher Organization) de Growing Up Green, un collège à New York avec un programme de développement durable, mais aussi conférencière pour Women and Climate et lauréate du prix "Hero" de la Climate Week 2021, des actions liées à sa passion pour l’éducation climatique. “Je veux partager mon expérience et encourager d'autres femmes à s'engager pour un avenir plus durable. Je suis fière de contribuer à la cause environnementale, notamment à travers ma chaîne YouTube "Green for the Blue" où j'interviewe des acteurs locaux inspirants.” souligne l’entrepreneure. Julie Thibault-Dury est également partenaire d’Impact Hub, un un espace de coworking pour les projets à fort impact social. Convaincue que le commerce équitable est un levier essentiel pour garantir des conditions de travail justes et préserver l'environnement, elle est également membre du conseil d'administration de la NYC Fair Trade Coalition, qui promeut le commerce équitable et lutte contre le gaspillage textile.

 

Marine Vanlandeghem-Gillespie, Chef de projet scientifique sur l’Arctique (Alaska)

 

Marine Vanlandeghem-Gillespie, Chef de projet scientifique sur l’Arctique (Alaska)

Marine Vanlandeghem-Gillespie est passionnée de l’Arctique depuis son enfance. Après avoir validé une licence en Archéologie et Histoire de l’Art à Lille, elle s’envole pour étudier six mois à l’Université Laval de Québec grâce à une bourse. Une expérience qui va être révélatrice pour Marine : “Pour la première fois, j’ai ressenti ce sentiment d’être enfin au bon endroit”. Elle poursuit ses études à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ces bons résultats vont lui permettre d'obtenir une allocation de recherche de trois ans financée par l’Université. Grâce à cela, elle continue ses recherches portant sur l’exploitation des combustibles et la fonction des foyers de la préhistoire récente du nord-ouest de l’Alaska.

Après ses études, Marine, chercheuse et éducatrice scientifique bilingue, continue de faire de sa passion son métier. Dans un milieu scientifique plutôt masculin, elle réussit à se faire une place parmi ses pairs. Aujourd'hui, elle travaille chez UIC Science LLC, une entreprise Inupiat basée à Anchorage et Utqiaġvik. Elle occupe le poste de chef de projet scientifique sur l'Arctique. Désormais domiciliée à Fairbanks, où la température descend jusqu'à -25 degrés, elle est “dédiée au développement de projets scientifiques axés sur les changements climatiques.” Elle a désormais pour objectif de “promouvoir la recherche scientifique dans l'Arctique en intégrant les perspectives et connaissances écologiques traditionnelles autochtones.”

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