Amel Ghroum organise sa 2e exposition : “ Grain de sable “ à la Libraire Fahrenheit 451 à Carthage, du 12 avril au 7 mai 2025.


Amel Ghroum a fait carrière dans l’aviation où elle a gravi les échelons. Tout d’abord hôtesse de l’air, elle devient chef du personnel navigant puis consultante en formation pour différentes compagnies.
Parallèlement, elle s’adonne à la photographie et inaugure sa première exposition en juillet 2022, “Balcon sur mer“ à l’Agora La Marsa.
Lepetitjournal.com édition Tunisie : Quand et pourquoi avez-vous commencé la photo ?
Amel Ghroum : De par mon métier, j’ai pu admirer nombre de levers de soleil et de paysages célestes à travers les hublots ! Je me suis toujours nourrie de cette lumière qui me fascine, je l’ai beaucoup admirée, emmagasinée et j’ai voulu la retransmettre à travers la photographie.
Qu’est-ce qui vous a décidée à vous lancer dans une première exposition ?
J’aime guetter l’aube pour y trouver la sérénité. J’ai donc commencé à photographier l’aube et l’aurore depuis mon balcon, puis j’ai pris l’habitude de poster une photo chaque matin sur facebook, et j’ai gagné ainsi nombre d’amateurs et même d’admirateurs, qui m’ont encouragée à aller plus loin dans ma démarche.
Née au bord de la mer, je ne m’en suis jamais séparée. Je la vois comme une amie apaisante et jamais comme un danger. Je peux l’admirer chaque jour depuis mon balcon et la photographier sous ses différents aspects et lumières, avec ses paysages changeants, ses pêcheurs, ses bateaux.
Je suis aussi une grande amoureuse de Djerba.
Avez-vous développé une technique de photo particulière ?
Non, je travaille à l’instinct. C’est plutôt mon ressenti personnel à travers l’objectif qui m’importe. Mon but est de m’exprimer et surtout de partager.
Pour votre seconde exposition, vous passez pour ainsi dire à l’autre extrême avec le désert ?
La photographie est pour moi une fenêtre ouverte sur deux mondes captivants : le désert et la mer.
D’une mer à l’autre, deux immensités sans barreaux, en perpétuels mouvements, sculptées par le vent et les caprices du temps.
Le désert est un royaume de silence et d’immensité. La lumière éclatante du jour et les ombres allongées au crépuscule révèlent des textures et des formes fascinantes.
Chaque grain de sable raconte une histoire et chaque ombre dessine des formes ephémères. La mer, quant à elle, m’attire avec son mouvement incessant et ses reflets scintillants.
Photographier la mer, c’est sentir l’instant où l’horizon se mêle au ciel, où la nature se révèle dans toute sa puissance. Ces deux passions nourrissent ma créativité pour parler et partager un pays et la beauté du monde.
Propos recueillis par Isabelle Enault pour lepetitjournal.com édition Tunisie, le 7 avril 2025
Sur le même sujet
