La presse commente largement l'encyclique « Laudato si » du pape François, qui présente les changements climatiques et le réchauffement du climat comme la conséquence de l'activité humaine, en particulier le rejet dans l'atmosphère de CO2 et autres gaz à effet de serre. Le pape souhaite que la réduction de ces émissions soit considérable, et que les énergies fossiles soient remplacées par des énergies renouvelables.
La Pologne, un enjeu écologique en parallèle d'un enjeu religieux
Gazeta Wyborcza rappelle que la contribution de la Pologne à la réduction des émissions de CO2 sera un lent processus, qu'elle s'étalera sur plusieurs décennies, que la lutte contre le CO2 a toujours été traitée, quelle que soit l'équipe au pouvoir, comme le prix amer que la Pologne devait payer pour avoir été admise dans l'UE. Le journal écrit par ailleurs qu'à quelques mois de la COP21, qui se tiendra à Paris, la France se réjouit de la teneur de l'encyclique. L'appel du pape François « à la conversion écologique » peut contribuer au succès du sommet climatique de Paris en décembre.
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Gazeta Wyborcza cite également les propos du cardinal de Vienne, Christoph Schönborn, pour qui François est le premier pape à tenter, avec son encyclique « Laudato si », d'exprimer, en invoquant la moralité et la conscience des chrétiens, des problèmes d'écologie dans la langue de l'Église.
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Rzeczpospolita laisse entendre que l'encyclique papale, consacrée à la protection de la nature, est perçue au Vatican et par une partie de la presse étrangère comme un « document anti -charbon et anti-polonais ». M. Zbigniew Karaczun, expert de la Coalition climatique de l'École centrale d'économie rurale (SGGW), trouve le propos exagérés; il considère qu'il faut voir dans cette encyclique qui prône le respect de l'environnement naturel des valeurs éthiques, de la moralité et de la solidarité. Un analyste du même journal s'étonne que le pape ait mis l'accent dans sa première encyclique sur des problèmes jusqu'ici marginaux pour l'Église, et n'ait pas évoqué les souffrances auxquelles l'homme, et non pas la nature, est exposé.
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