La vitesse limite dans les rues de Bangkok a récemment été réduite de façon significative à l’exception de quelques grands axes. Attention donc à votre compteur, sinon les radars y veillent !
Fin décembre, la Police Métropolitaine de Bangkok (MPB) a réduit de 20 km/h la limite de vitesse pour la majorité des rues de la capitale, passant ainsi de 80km/h à 60 km/h.
Cette nouvelle règlementation, destinée à améliorer la sécurité routière dans la première ville de Thaïlande, a été publiée le 23 décembre dans la Gazette royale (le Journal Officiel thaïlandais), et est entrée en application le lendemain, le 24 décembre.
Elle s’applique à la grande majorité des rues de la capitale, sauf quelques grands axes où la vitesse maximale autorisée peut être supérieure selon la signalisation en présence, et les zones spéciales où la vitesse limite était déjà plus lente.
Le 50 km/h imposé dans le vieux Bangkok
Le journal Bangkok Post, qui donne la liste des 13 artères exceptées, souligne en outre que la limitation de vitesse dans une dizaine de rues du quartier Rattanakosin près du Grand Palais, est désormais de 50 km/h et qu’il est interdit de klaxonner.
La Thaïlande est connue pour avoir l'un des taux de mortalité routière les plus élevés au monde. En moyenne, on estime qu'environ 20.000 à 24.000 personnes meurent chaque année sur les routes thaïlandaises, soit environ 60 à 70 décès par jour.
Pour réduire ce triste bilan, les autorités thaïlandaises ont pris des mesures au fil des années, mais celles-ci portent essentiellement sur l’ajout de nouvelles règlementations et l’augmentation des contrôles.
Le code de la route encore trop mal connu en Thaïlande
Si l’excès de vitesse et la consommation d'alcool au volant figurent parmi les principaux facteurs accidentogènes, le problème de fond reste le manque de discipline routière et le non-respect du code de la route, que trop peu de conducteurs thaïlandais connaissent, faute d'avoir à suivre des cours d’auto-école et à passer un examen substantiel.
Pour un pays ayant atteint un niveau de développement significatif en quelques décennies et dont la capitale à elle seule comptait déjà en 2018 plus de 10 millions de véhicules, l’apprentissage de la conduite et du code de la route en auto-école n’est en effet toujours pas rendu obligatoire à ce jour.
L’examen de conduite reste très sommaire en comparaison de beaucoup de pays au développement équivalent. Les candidats au permis de conduire doivent même passer le test de conduite avec leur propre véhicule, ce qui signifie que beaucoup conduisent sans permis pour se rendre au centre d’examen.
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