En quête de modernité et de sécurité constante, le Premier ministre a, peut être parfois, les yeux plus gros que le ventre. À peine la commande de 24 rafales français arrivée sur les terres grecques, il imagine déjà la suite en ce qui concerne la Défense nationale.


Présence internationale
Après une demande déposée en 2023, la Grèce est aujourd’hui l’un des dix membres non permanents du conseil de sécurité des Nations Unies, et ce depuis le 1e janvier 2025 jusqu’au 31 décembre 2026.
Avec une candidature axée sur le règlement pacifique des différends, le respect, les femmes, la paix et la sécurité, la Grèce a fait son petit effet au sein du comité des Nations Unies. En effet, elle a été nommée avec 182 voix sur un total de 188.
Le ministre des affaires étrangères, Giorgos Gerapetritis, a, à l’heure où la sentence a sonné, exprimé sa gratitude mais également la sincérité de son engagement : « […] l’heure de la responsabilité a sonné. La Grèce […] devient un coproducteur de la politique internationale à un moment où d’énormes défis nous guettent. »
Implication nationale
Cet engagement est d’abord national, et il en devient parfois obsessionnel. Le dernier projet en date étant la mise en place d’un nouveau programme de Défense, qui se veut plus moderne, que le Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, devrait aborder lors de la prochaine session parlementaire plénière, dans le but de souligner son importance nationale.
Le point culminant de ce nouveau programme est la création d’un nouveau dôme de défense aérienne, au dessus des îles de la mer d’Égée et la région frontalière d’Evros. Ce dôme aurait des capacités anti-drones, anti-aérienne et anti-balistique.
La mise en place de ce dôme nécessitera l’acquisition d’un système de missiles avancé, l’installation d’un système de détection à radars ainsi que des capteurs à surveillance sous-marine. D’autres éléments, qui demandent encore à être examinés, incluent l’achat de nouveaux kits d’infanteries ainsi que l’acquisition d’un système de lance-roquettes multiples (MLRS).
En tout et pour tout, le gouvernement estime que, pour remplir ces attentes de Défense, entre 25 et 28 milliards d’euros devront êtres dépensés dans les douze années à venir.
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