Des niveaux nocifs de pollution atmosphérique affectent la plupart des provinces de Thaïlande, cette semaine, particulièrement le centre du pays dont Bangkok
Des niveaux de particules ultrafines jugés dangereux pour la santé étaient signalés mardi dans 70 des 77 provinces de Thaïlande, rapporte la presse thaïlandaise.
Les taux de pollution atmosphérique les plus ont été relevés sur le Grand Bangkok, indique le journal Bangkok Post.
Selon le site https://pm25.gistda.or.th/ de la Gistda (Agence de Développement de la Technologie Géo-Informatique et Spatiale), 27 provinces, la plupart dans le centre du pays, affichaient des niveaux de PM2,5 (Particules de moins de 2,5 microns) jugés dangereux pour la santé (marqueur rouge), mardi matin.
La concentration la plus élevée de PM2,5 enregistrée au cours des 24 heures précédentes était de 144,8 microgrammes par mètre cube (µg/m³) dans la province de Samut Sakhon, à l'ouest de Bangkok, suivie par 125,1 µg/m³ à Bangkok.
Selon le Centre d'Information sur la Qualité de l'Air de l'Administration Métropolitaine de Bangkok (BMA) la moyenne sur l’ensemble de la capitale thaïlandaise était de 58,9 µg/m³ de PM2,5, ce qui se situe bien au-dessus de la norme nationale de 37,5 µg/m³.
En Thaïlande, les normes sanitaires en termes d’exposition aux particules fines PM2,5 qualifient de dangereux des taux de PM2,5 dépassant les 37,5 µg/m³ sur 24 heures. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a pour sa part fixé la limite jugée nocive pour la santé à 15 µg/m³ sur 24 heures.
Les autorités thaïlandaises recommandent aux habitants de Bangkok durant ces forts épisodes de pollution, de porter des masques, d'éviter les activités extérieures et de travailler depuis chez eux autant que possible.
Le Centre d'Information sur la Qualité de l'Air de la BMA soulignait mardi que la pollution atmosphérique risquait encore s'aggraver dans la semaine jusqu'à vendredi, avec une possible amélioration durant le week-end, précise le journal The Nation.
Il est également possible de suivre l’évolution de la qualité de l'air sur Bangkok via l'application AirBKK ou le site www.airbkk.com ou encore IQ Air.
L’application IQ Air permet de constater que la pollution atmosphérique concerne une vaste partie de l’Asie du Sud et du Sud-Est, et même au-delà.
Ce phénomène est le résultat d'une combinaison de phénomènes météorologiques (inversion thermique, sécheresse, vents faibles) et d'activités humaines (brûlage agricole, urbanisation).