Lancement de l'essai "Désappartenir. Psychologie de la création littéraire" (Ed. Maurice Nadeau) de Sophie Képès traduit du français au roumain par Madalina Ghiu par la maison d'édition Tracus Arte lors du Bookfest 2025, le Salon international du livre qui se tiendra fin mai à Bucarest.
Vous pourrez rencontrer son auteur au Pavillon B2 de Romexpo le samedi 31 mai de 13h00 à 13h45. Les Participants aux côtés de Sophie Képès sont Carmen Mușat, Mircea Martin, Oana Fotache, Octavian Plăiașu. Le modérateur de la rencontre est Ioan Cristescu.
Sur l'auteur :
Sophie Képès écrit sous son propre nom et sous le pseudonyme de Nila Kazar. Lauréate de plusieurs résidences nationales et internationales, elle publie des romans, des nouvelles, des documents, des articles, des traductions de Langue hongroise et collabore à des films de fiction et des films documentaires. Elle enseigne l'écriture créative et l'écriture de scénario à l'Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle.
En 2023, Désappartenir a été nominé pour le prix Femina, catégorie essai. En 2024, il remporte le Prix de la Fondation Charles Oulmont. Certains de ses textes ou livres ont été traduits en albanais, biélorusse, bosniaque, anglais, Flamand, hongrois, italien, portugais.
Du mystère du texte, qui révèle ce que l’écrivain ne veut pas (ou ne peut pas) savoir, à la manière dont les univers fictionnels créés par les écrivains prescrivent leur vie ultérieure, de la définition mimétique de la littérature comme représentation du monde à l’exploration de l’impact formateur que la littérature exerce sur le monde, les incisions pratiquées par Sophie Képès dans les livres lus et relus avec une passion non dissimulée transcendent les courants, les écoles, les générations ou les spécificités nationales. Partant des textes littéraires vers des conclusions théoriques, Képès découvre des arguments solides qui lui permettent d’affirmer que la littérature est :
« Un jeu permanent de saute-frontière de la réalité à la fiction, du flou, du mixte, de la subversion – bref, de l’impur ».
L’impur, cette caractéristique essentielle de l’être humain et de la fiction à la fois, constitue ainsi l’un des thèmes centraux de la recherche entreprise par l’écrivaine française et est aussi le trait définitoire du discours pratiqué dans Désappartenir.
Selon Carmen Mușat (directrice de la collection « Culture des idées »)
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