Des cérémonies traditionnelles de pêche seront célébrées dans les provinces de Siem Reap et de Tbong Khmum respectivement les 11 et 17 février. Les villageois se rassembleront pour pêcher en utilisant uniquement des outils de pêche traditionnels.
Pich Khin, chef du village de Bangkaong dans la province de Siem Reap, nous explique que les villageois de Bangkaong se rassembleront au lac de conservation pour pêcher et fêter Lerng Meak, une cérémonie spirituelle traditionnelle khmère, qui a lieu peu après la récolte du riz.
Cette cérémonie de pêche traditionnelle est célébrée en l'honneur des esprits qui aident les villageois à vivre heureux et à obtenir des récoltes abondantes. Les villageois espèrent que ces esprits apporteront le bonheur au village dans les années à venir.
"Après avoir annoncé la date et le lieu précis, je me réjouis de voir un plus grand nombre de villageois participer à cette cérémonie de pêche", a déclaré Pich Khin.
"L'année dernière, environ 300 familles, soit plus de 1 000 villageois, y ont participé. Toutefois, cette année, le niveau de l'eau est beaucoup plus bas que l'année dernière. Il est probable que le poisson ne sera pas aussi abondant ", a-t-il déclaré.
Pich Khin souhaiterait voir aussi des étrangers assister à cette cérémonie.
La cérémonie de pêche au village de Bangkaong débutera à 6h30. Les participants utiliseront uniquement des outils de pêche traditionnels, notamment des filets ou des paniers tressés. Après la pêche, les villageois prendront un repas avec leur famille et leur communauté.
Seuls les villageois de Bangkaong seront autorisés à pêcher, mais tout à chacun peut venir assister à la cérémonie.
Outre les repas pris en commun, certains villageois garderont quelques poissons pour préparer des nouilles khmères en guise d'offrande pour la cérémonie du Lerng Meak le lendemain à la pagode.
Une autre cérémonie traditionnelle de pêche sera célébrée le 17 février au village de Satum, dans la province de Tbong Khmum. Elle débutera à 9 heures.
Avec l'aimable autorisation de Cambodianess, qui a permis de traduire cet article et ainsi de le rendre accessible au lectorat francophone.