À l’occasion de la 39ème session du Comité de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) à Bonn en Allemagne, samedi et dimanche, les murailles et les jardins de l'Hevsel de la ville de Diyarbakır ainsi que le site d'Ephèse ont rejoint la liste du patrimoine mondial
Photo Wikicommons
D’après la description de l’Unesco, “située sur un escarpement dans le bassin du cours supérieur du Tigre, qui fait partie du croissant fertile, la ville fortifiée de Diyarbakır et son paysage associé ont connu de nombreuses cultures au fil des siècles. Le site fut un important centre depuis les périodes hellénistique, romaine, sassanide et byzantine puis ottomane et islamique jusqu'à aujourd'hui”. L’Unesco souligne que le site “comprend le tell d’Amida, appelé İçkale (château intérieur), les remparts de Diyarbakır d’une longueur de 5.800 m – avec leurs nombreuses tours, portes, contreforts et 63 inscriptions datant de différentes périodes historiques et enfin les jardins fertiles du Hevsel - qui relient la ville au fleuve Tigre et approvisionnaient la ville en vivres et en eau”.
Avec Diyarbakır, Ephèse et d'autres trésors culturels, deux sites français - les traditions viticoles de Bourgogne et de Champagne - ont également été ajoutés à la liste. Actuellement, un peu plus de 1.000 sites sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco dans 161 pays. La liste encourage la préservation des sites et favorise également le tourisme. Pour être inscrit sur la liste, les sites doivent avoir une valeur universelle exceptionnelle et satisfaire au moins un des 10 critères de sélection.
La ville de Diyarbakır avait déjà été honorée internationalement le 11 juin dernier, lorsque son église arménienne Surp Giragos - la plus grande du Moyen-Orient - a reçu un Prix de l’Union européenne pour le patrimoine culturel – Europa Nostra Awards 2015 – dans la catégorie “conservation”.
Alizée Pellen (www.lepetitjournal.com/Istanbul) lundi 6 juillet 2015
