Le classement annuel du Sole 24 Ore, élaboré selon 90 indicateurs, voit le triomphe d’Udine, confirme Milan à la 8e place, alors que Rome, 35e, perd quatre positions mais se place devant Turin.
C’est à Udine que l’on vit le mieux en Italie en 2023, alors que Foggia résulte dernière des 107 villes passées à la loupe par l’enquête annuelle du Sole 24 Ore, arrivée cette année à sa 34e édition, avec un classement encore plus pointilleux.
La ville de la région Frioul (nord-est de l’Italie), qui compte environ 100.000 habitants, se distingue à la première place dans l’indice de la qualité de vie des femmes, et détient le record de salles de sport, de piscines et de centres de bien-être.
Le podium est également occupé par Bologne (Emilie-Romagne) qui était en tête l’année dernière. La ville d'Emilie-Romagne est suivie par Trente, qui résulte 3e (à la 5e place en 2022).
La Lombardie se distingue particulièrement dans le classement, avec Monza et Brianza qui se hisse à la 9e place, en gagnant 14 places par rapport à l’année dernière, en s'adjugeant même la meilleure performance dans la catégorie « Richesse et consommation ».
Milan reste stable à la 8e place, en conservant la meilleure performance dans la catégorie « Affaires et travail ».
La ville de Modène (Emilie-Romagne) réintègre par ailleurs le top 10, à la 7e place (pour la deuxième fois seulement), devant Florence (6e).
A la 5e place, Bergame se distingue au classement dans la catégorie « Environnement et services ». C’est la seconde fois seulement depuis 1990 que la ville lombarde intègre le top 10 du classement du Sole 24 Ore.
90 indicateurs qui racontent l’Italie
L’enquête de la Qualité de vie du Sole 24 Ore analyse 90 indicateurs, subdivisés en six thématiques : Richesse et consommations ; Affaires et travail ; Environnement et services ; Démographie société et santé ; Justice et Sécurité ; Culture et Loisirs.
Tous les indicateurs sont analysés sur la base de sources fournies par des institutions et organismes officiels, tels que le ministère de l’Intérieur et de la Justice ou encore l’Istat (institut national de la statistique). Cette année, le classement tient également compte de nouveaux critères, comme le « choc énergétique », l’inflation, le temps moyen de vente d’un bien immobilier, les effets des températures ou encore la différence de salaire entre hommes et femmes.
Dans la bataille entre les métropoles, Milan dépasse Rome dans 62 paramètres sur 90. Classée 35e sur 107, la capitale chute en effet de quatre positions par rapport à 2022, et même de 18 places par rapport à l’édition 2021.
Rome figure en queue de classement dans la catégorie « Justice et Sécurité », résulte 57e en matière de « Richesse et consommations » mais est 6e en « Affaires et travail ».
Cette édition montre encore fois une concentration des villes du Sud dans la seconde moitié du classement, à la seule exception de Cagliari qui arrive à la 23ème place.