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Maëlys Ferdinand, une Lyonnaise Consule Honoraire au coeur de l’Abitibi

Installée à Rouyn-Noranda depuis sept ans, Maëlys Ferdinand s’est vu confier en 2023 la fonction de Consule Honoraire de France. Découvrez son parcours, ses missions et les défis d'un poste à la croisée des chemins entre service public et bénévolat.

La Consule Honoraire de France en AbitieLa Consule Honoraire de France en Abitie
Maëlys Ferdinand, Consule Honoraire de France en Abitie, en compagnie de Justin Trudeau et Emmanuel Macron à Montréal en septembre 2024 - Photo Courtoisie
Écrit par Bertrand de Petigny
Publié le 5 novembre 2024, mis à jour le 12 novembre 2024

 

Consule Honoraire, c’est un engagement au service des autres, même dans les régions les plus éloignées.  – Maëlys Ferdinand


 

Originaire de Lyon, Maëlys Ferdinand s’est établie au Québec en 2017, attirée par l’aventure et le potentiel de l’Abitibi. « J'avais toujours rêvé de vivre au Canada depuis que j'étais enfant », confie-t-elle. Son arrivée dans la région, marquée par un climat rigoureux et des paysages impressionnants, a ouvert la voie à un rôle inattendu et riche en responsabilités.

 

la remise de mon brevet de consule honoraire avec Mme Sophie Lagoutte, alors Consule Générale de France à Montréal,
Maëlyse lors de la remise de son brevet de Consule Honoraire par Mme Sophie Lagoutte, alors Consule Générale de France à Montréal.

 

Au Canada, on compte une quinzaine de consuls honoraires de France, qui jouent un rôle crucial en tant que représentants de la France dans les régions éloignées. Parmi eux, quatre sont basés au Québec, où ils assurent un lien direct entre les citoyens français et les services consulaires, notamment dans des zones moins desservies par les grandes représentations diplomatiques.

Nommée Consule Honoraire en janvier 2023, Maëlys est une figure incontournable pour les ressortissants français de la région. Elle assure des missions variées allant de la remise de passeports à la certification de signatures. « Le rôle de consule honoraire implique d'être prêt à tout, même à apposer les scellés sur un cercueil en cas de décès », explique-t-elle, illustrant l’aspect méconnu de cette charge bénévole.

 

Entre aide et autonomie

 

Le consulat honoraire ne bénéficie pas de financement, et les responsabilités sont nombreuses. « L'argent que nous facturons reste notre 'argent de poche' jusqu'à un certain seuil annuel », précise Maëlys. Bien que le rôle soit bénévole, il demande une rigueur et un investissement de chaque instant, rendant chaque journée différente.

 

La voix des expatriés français

 

Dans sa fonction, Maëlys rencontre de nombreux expatriés, répondant à leurs besoins et apportant des conseils précieux. Son rôle, bien que peu connu, est essentiel. « Nous essayons de convaincre les Français de s'inscrire au registre consulaire, car cela améliore notre visibilité et les services offerts », ajoute-t-elle.

 

Un mandat tourné vers l'avenir de l'Abitibi

 

Alors que Maëlys Ferdinand continue d'exercer ses fonctions avec dévouement, son mandat témoigne de l'importance du lien entre les Français expatriés et leurs représentants. En Abitibi, son engagement dessine les contours d'une communauté plus soudée et mieux accompagnée. Comment ces initiatives et ce réseau de soutien évolueront-ils dans les années à venir ? L'avenir reste à écrire, porté par la passion de ceux qui, comme Maëlys, choisissent de servir au-delà des frontières.

 

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