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Women of New York : portrait de Myriam Scialom

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Myriam Scialom
Écrit par Portraits de Femmes - avec le soutien de Rue du Paradis
Publié le 3 août 2019, mis à jour le 4 août 2019

Myriam Scialom fait partie de ces personnes avenantes, sympathiques avec qui on peut passer des heures à discuter. Il faut dire que notre parisienne expatriée à New York depuis 2012 est affable et le sourire qui ne quitte jamais son visage, ne nous donne pas envie de partir.

Après 10 ans passés dans l’immobilier à Paris, à gérer des dizaines d’immeubles, Myriam rejoint son mari banquier, fraîchement muté à Londres. Outre Manche, où ils vivent 8 ans, elle se consacre entièrement à ses deux jeunes enfants, son fils et sa fille, aujourd’hui adolescents pour qui elle a une fierté sans limites.

Il faut dire que pour Myriam, sa famille, c’est tout ! Il ne se passe pas 5 minutes sans que l’adorable Myriam ne nous parle de son fils, de sa fille ou de son mari. C’est à eux qu’elle consacre sa vie et une large partie de son temps, ils sont sa priorité. 

Arrivée à New York, la famille installée et les enfants ayant grandi, Myriam a senti qu’elle pouvait retourner sur le marché du travail, et de fait à son métier originel : l’immobilier. Avec leur green-card en poche, elle se sent prête à soulever des montagnes. D’ailleurs, elle l’avait promis à son mari « si on a la green-card, j’arrête de fumer ». Elle n’a plus touché à une cigarette depuis 2016...

Elle passe sa certification de broker immobilier et la voilà de retour dans la vie active. Même si cela a été une révolution dans la vie de famille. Depuis, elle accompagne des expatriés à trouver leur appartement à New York. Et c’est chez Highline Residential qu’elle officie. Avec son enthousiasme naturel, elle met toute son énergie à accompagner ses clients, qui sont généralement des familles d’expatriés, envoyées par l’entreprise de l’un des conjoints. Elle se donne à fond pour ses clients, comme elle se donne à fond pour sa famille.  Et c’est sans doute en sa qualité de chef d’orchestre de sa famille, qu’elle entend et comprend particulièrement bien les besoins de ses clients.

Myriam a un amour démesuré pour New York, ville qu’elle n’a pas envie de quitter, sauf peut-être quand l’heure de la retraite sonnera. Mais en attendant, elle ne se lasse pas découvrir et redécouvrir New York la photogénique, même avec ses tas de poubelles (ce que Myriam a toujours beaucoup de mal à comprendre, comme beaucoup d’entre nous, expatriés) et les autres locataires rongeurs (que Myriam ne supporte pas) lesquels viennent parfois même fouiner dans les appartements onéreux de l’Upper West Side. Son impression : avoir un sentiment constant d’être dans un film.

De ses rapports avec les Américains, Myriam le dit « ce sont des gens cultivés, plein d’empathie et avec un humour à toute épreuve. Nous pouvons passer de belles soirées avec des Américains et ne plus entendre parler d’eux, sans que cela soit un frein à la relation. Il y a un côté intense et éphémère qui me plaît beaucoup ». Elle est heureuse de vivre ici, avec sa famille, et elle adore New York, tout comme elle s’épanouit dans son métier.

Elle le dit en souriant « It could be worse ». En effet, ça pourrait être pire, n’est-ce pas ?

 

Pour en découvrir plus sur Myriam Scialom :

https://www.hlres.com/myriam-scialom

Article rédigé par Rachel Scharly - rédactrice en chef de l’édition New York du Petit Journal

 

Rue du Paradis
Publié le 3 août 2019, mis à jour le 4 août 2019
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