Pour sa 9ème édition, les élèves des lycées Esabac ont couronné «L’éternel fiancé» d’Agnès Desarthe (L’Olivier), qui se voit remettre le Prix Goncourt à Rome ce vendredi.
L’Ambassadeur de France en Italie, Christian Masset remet ce vendredi 11 mars au Théâtre Studio de l’Auditorium du Parc de la Musique à Rome, le prix Goncourt-Le choix de l’Italie à Agnès Desarthe, qui a cette occasion dialoguera avec Philippe Claudel, membre de l’Académie Goncourt. L’écrivaine a été choisie pour son livre L’éternel fiancé par jury de lycéens Esabac (double baccalauréat français et italien) après avoir lu la sélection de livres en lice pour le prestigieux Prix Goncourt.
Le jury Esabac
Institué en 1896, le prix littéraire s’est développé avec une section spéciale – le prix Goncourt des Lycéens – attribué par les étudiants des lycées français. Et depuis 2013, un prix spécial Italie a été créé par l’Institut français Italia, en collaboration avec l’Académie Goncourt, afin de faire découvrir la littérature contemporaine aux jeunes. Pour cette neuvième édition, quelque 106 lycées Esabac de toute l’Italie (sur un total de 319 sur l’ensemble du territoire), soit 208 élèves, ont participé au Prix Goncourt le choix de l’Italie.
Agnès Desarthe, vainqueure du Prix Goncourt-Le choix de l’Italie
A quoi ressemble une vie ? Pour l’auteure, à une déclaration d’amour entre deux enfants de 4 ans, durant une leçon de musique. Ou à leur rencontre en plein hiver, 40 ans après, dans une rue à Paris.
Le roman vainqueur, L’éternel fiancé, parle aussi d’un rock’n’roll acrobatique, de la mort d’une mère, une exposition d’art contemporain, un mariage ou encore d’une journée d’été à la campagne et de la vie secrète d’un gigolo.
Agnès Desarthe, née à paris en 1966, est l’auteure de nombreux livres pour enfants et adolescents, mais aussi pour adultes aux éditions L’Olivier. Ses romans ont reçu de nombreuses récompenses, parmi lesquels “Un secret sans importance” (prix Inter 1996), “Mangez-moi”, “Le Remplaçant” (prix Marcel Pagnol 2009) ou “Dans la nuit brune” (Prix Renaudot des lycéens 2010).
Clément Lefebvre