Avec près de 160 pays et régions réunis sous un gigantesque anneau de bois, l’Exposition universelle d’Osaka a officiellement ouvert ses portes, le 13 avril 2025, sur l’île artificielle de Yumeshima. Entre prouesses technologiques, ambitions écologiques et audace artistique, le Japon donne le ton de la société de demain. Pourtant, ce rendez-vous unique ne manque pas de faire débat et peine déjà à trouver son public.
Une vision d’unité a pris forme ce dimanche 13 avril à Osaka, dans l’enceinte de l’Exposition universelle 2025. Trois ans après Dubaï, c’est au tour du Japon de faire rayonner les idées du monde, autour du thème « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain ». Réparties sur plus de 155 hectares de terrain gagné sur la mer, les délégations de 160 pays et régions présentent leurs réponses aux grands défis du monde comme le climat, la santé, l’alimentation, la technologie ou la paix.
Le pavillon France, une ode à l’amour et à la culture
Pour son pavillon, la France a choisi de partir sur le thème de l’“Hymne à l’amour”, pour se raconter à Osaka. Son pavillon de 1.560 m² mêle art, nature, gastronomie et innovation au milieu de sculptures du musée Rodin, une tapisserie inspirée de Princesse Mononoké ou encore un olivier millénaire venu du sud de l’Hexagone. Le lieu accueille également un bistrot, des expositions temporaires, et une programmation culturelle portée par des parrains comme Sophie Marceau et Teddy Riner, présents à l’inauguration. Antoine Dupont et Léa Seydoux sont également attendus.
Expo universelle Osaka 2025 : la France se pare pour raviver la flamme avec le Japon
Une Exposition universelle qui fait débat
L’Exposition universelle 2025 est représentée par la mascotte Myaku-Myaku mais surtout par le “Grand Anneau”. Il s’agit d’une colossale structure de bois de deux kilomètres de circonférence, suspendue à vingt mètres de hauteur. Conçue par l’architecte japonais Sou Fujimoto, elle incarne la volonté de dialogue universel et « l’occasion précieuse de réunir tant de cultures différentes et de pays en un seul lieu » selon lui.
À noter les débats autour des infrastructures qui ont coûté près de 200 millions d’euros avec un taux de réutilisation prévu à seulement 12,5% de sa structure. Malgré l’important budget alloué à l'événement, la billetterie peine à décoller avec seulement 8,7 millions de tickets vendus. Un chiffre bien loin de l’objectif des 14 millions attendus avant l’ouverture et des 28 millions de visiteurs espérés sur les six mois d’exposition.
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