La malchance vous frappe ? Peut-être que vous n’avez pas suivi les superstitions japonaises. Vous pouvez bien-sûr chasser le mauvais sort grâce à certains omamori, une sorte d’amulette qui permet de l’éloigner. En attendant, pour l’éviter, voici les superstitions les plus étonnantes que l’on peut trouver dans la culture nippone.
Ne pas mettre son coussin vers le nord
Si vous emménagez dans une nouvelle maison, mieux vaut s’équiper d’une boussole ou bien repérer où se situe le nord. Dans les rituels funéraires bouddhistes, on oriente le corps du défunt vers le nord.
Ne pas siffler le soir
En sifflant le soir, vous pouvez attirer les serpents près de chez vous. En tous cas, c’est ce que dit l’une des légendes datant de l’ère d’Edo, où un jeune homme, en sifflant, avait attiré des bandits près de sa maison.
Ne pas se couper les ongles la nuit
Au Japon, couper ses ongles la nuit porte malheur. Selon cette superstition, si quelqu’un contrevient à cette règle, la personne ne sera pas présente, lorsque ses parents mourront.
Ne pas lever les pouces s’il y a un corbillard
Au cours d’une promenade, vous pourrez peut-être croiser un corbillard. Dans ce cas là, mieux vaut cacher ses pouces (et ceux des enfants) pour se protéger de la mort. En effet, cette superstition est issue du vocabulaire japonais, où le mot « pouce » (親指, « oya youbi ») et le mot « parent » (親 « oya ») ont la même prononciation.
Ne pas casser sa geta
Une geta est une sorte de tong en bois avec du tissu sur le dessus que les Japonaises portent en été. Si ce morceau de tissu se casse, cela porte malheur. De l’ordre du miroir que l’on casse en France, il vaut mieux acheter préventivement une paire très solide.
Ne pas planter ses baguettes dans le riz
Selon le rite funéraire bouddhiste, planter ses baguettes dans le riz se pratique, lorsqu’on enterre un défunt. Le faire pendant un repas vient à faire référence à ce rituel et donc attirer la malchance.
Ne pas se balader le ventre à l’air un jour de foudre
Certains Japonais pensent que si vous avez le ventre nu un jour d’orage, l’éclair (symbolisant le démon) pourrait vous frapper directement dans le nombril.
Ne pas utiliser le chiffre 4
En japonais, 4 peut se prononcer de deux façons : yon ou shi. La mort en japonais se prononce… shi. D’où la volonté pour les Japonais superstitieux d’éviter au maximum le chiffre 4.
Ne pas être née pendant l’année du cheval
Lorsque vient l’heure du mariage au pays du soleil levant, l’horoscope doit être lu pour vérifier la compatibilité entre les deux époux. Mais si une femme est née pendant l’année du cheval, c’est à dire en 1930, 1942, 1954, 1966, 1978, 1990 ou en 2002, celle-ci peut avoir quelques complications dans sa vie conjugale. En effet, dans l’histoire japonaise, les femmes nées à ces dates sont souvent connues pour tuer leur mari ou du moins, vouloir leur faire du mal. Ici, c’est la personne qui porte malheur et non un objet ou une action.
Teru Teru Bouzu
Une tradition dans les familles veut qu’une poupée soit fabriquée en chiffon et soit accrochée à une fenêtre pour conjurer le mauvais temps et faire revenir plus rapidement le soleil.
Ne pas écrire un nom à l’encre rouge
L’encre rouge est notamment utilisée pour les enterrements et écrire sur les tombes.