Après une mise en arrêt qui perdurait depuis l’apparition du virus Covid-19 en 2020, les contrôleurs ATAC sont officiellement de retour à partir de cette semaine, dans les transports publics de la ville, à la fois tramways, métros et bus.
ATAC a déclaré cette semaine le retour officiel des contrôles quotidiens de billets, et ce sur la totalité du réseau de transport public de la capitale italienne. En effet, les travailleurs ATAC étaient à l’arrêt depuis plus d’un an, situation dues aux règles de capacité face à la crise pandémique, qui limitaient le nombre de personnes présentes dans les transports. Les contrôleurs ont repris le service, et plus particulièrement sur les bus de la ville de Rome, qui connaissaient depuis une année une absence quasi-totale des vérifications de titres de transport.
Cette décision de relance des contrôles a été actée suite aux protocoles de freinage du virus mis en place, dans le but d’assurer une sécurité des employés autant que des passagers des bus, d’après l’agence de presse ANSA. Giovanni Mottura, directeur de la compagnie de transport public de Rome ATAC, a également déclaré qu’il s’agissait pour lui d’un « acte de respect envers tous les clients qui ont continué à payer le billet en cette année de pandémie ». Il a ajouté à ses propos que cette réactivation du service de contrôle a également pour optique de lutter contre l’évasion des billets, et contre ceux qui pratiquent de façon « inacceptable, voire immorale » la fraude lors de leurs trajets quotidiens au cœur de la capitale.
C’est ainsi que les bus, tramways et métros seront désormais à nouveau sous surveillance et contrôles réguliers, afin de garantir l’activité des transports sans compromettre la santé de toutes les personnes à bord. En 2019, avaient été recensées au nombre de 230 000 les sanctions imposées aux passagers contrôlés sans ticket de transport à Rome, ce qui était en hausse de 35% par rapport à 2018, et de 55% par rapport à 2017 (d’après le journal La Repubblica). La société ATAC avait par ailleurs délivré plus de 17 000 amendes aux fraudeurs, seulement durant le mois de juillet 2019, et avait alors enregistré une moyenne de 9 000 voyageurs contrôlés par jour.