L’Indice d’Attractivité du Territoire 2025 (IAT 2025) des Conseillers du Commerce extérieur de la France (CCE) confirme que la France demeure une destination clé pour les investissements étrangers et tient même rang de leader européen grâce à ses infrastructures modernes, son soutien à l’innovation et la qualité de sa main-d’œuvre. Les ombres au tableau ? L’Espagne et l’Italie, qui séduisent de plus en plus…


Oui, la France brille toujours aux yeux de la 12ème édition de l’Indice d’Attractivité du Territoire 2025 (IAT 2025) des Conseillers du Commerce extérieur. L’enquête, menée auprès de 2.065 CCE dans 150 pays, met en avant plusieurs points forts de l’attractivité française. La qualité des infrastructures est saluée par 96 % des répondants, tandis que 86 % considèrent le soutien à l’innovation comme un levier stratégique. La France reste reconnue pour la protection juridique des entreprises et l’accès à une protection sociale de qualité. Oui, la France brille mais…
L’attractivité économique de la France se dégrade-t-elle à l’aube de 2025 ?
L’Espagne se distingue particulièrement, avec 83 % des CCE la considérant comme une destination attractive

L’Espagne et l’Italie en embuscade…
L’étude met en lumière l’émergence de nouveaux concurrents en Europe du Sud. L’Espagne se distingue particulièrement, avec 83 % des CCE la considérant comme une destination attractive. Son coût de la vie plus abordable, ses infrastructures de qualité et sa stabilité politique lui permettent d’attirer davantage d’investisseurs. L’Italie suit de près avec 72 % de perception positive, bien que son cadre réglementaire reste un frein. Quant aux autres géants européens, l’Allemagne voit son attractivité décliner, en raison de la hausse des coûts salariaux et énergétiques. Le Royaume-Uni, lui, subit encore les conséquences du Brexit, avec une perception mitigée de son environnement économique.
La complexité administrative est pointée du doigt par 79 % des CCE

La France, des freins persistants
En 2025, plusieurs défis freinent encore l’attractivité du pays, et non des moindres. La complexité administrative est pointée du doigt par 79 % des CCE, tandis que 75 % s’inquiètent du manque de stabilité fiscale. La compétitivité du coût du travail reste également un enjeu, avec 51 % des répondants estimant qu’elle doit être améliorée face à la concurrence européenne.
Les CCE appellent à renforcer la compétitivité fiscale (75 %), à poursuivre les réformes structurelles (61 %) et à mieux maîtriser les dépenses publiques (60 %). Selon Sophie Sidos Vicat, présidente des CCE, "il est urgent de stabiliser l’environnement économique et réglementaire pour redonner confiance aux investisseurs". À l’orée d’une guerre commerciale aux contours très flous, les décisions de la France sont décisives pour confirmer son attractivité…
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