Favori dans la course pour succéder à Theresa May en tant que Premier ministre britannique, Boris Johnson a menacé ce week-end de refuser de payer la facture du Brexit s'il devient Premier ministre. Son objectif est de ne pas céder tant qu’un meilleur accord de sortie de l'Union européenne n’ait été signé.
En décembre dernier, dans le cadre de l’accord sur le Brexit, Theresa May avait accepté de payer la facture de 39 milliards de livres (44 milliards d'euros). Mais aujourd’hui, la probabilité d’un Brexit sans accord se renforce. Fervent défenseur d'un Brexit dur, Boris Johnson promet de faire en sorte que le pays quitte l'Union au plus tard le 31 octobre prochain, qu'un accord ait été trouvé ou non.
Le solde des comptes du Royaume-Uni est une condition préalable aux négociations sur les relations commerciales futures entre les deux parties. En janvier, le négociateur en chef du Brexit, Michel Barnier, rappelait déjà que « ces engagements ont une nature juridique du point de vue de droit international ».