A l’heure actuelle, les ressortissants de pays européens ne sont soumis à aucune obligation de demande de visa pour entrer au Royaume-Uni en dessous de six mois de séjour. Ceci pourrait changer d’ici la fin de l’année 2023 alors que le gouvernement britannique souhaite imposer à tous les voyageurs de disposer autorisation électronique de voyage d’ici la fin de l’année prochaine.
Le gouvernement du Royaume-Uni envisage la mise en place d’une Autorisation Electronique de Voyage (Electronic Travel Autorisation ou ETA, dans la langue de Shakespeare) qui s’appliquerait à tous les voyageurs entrant au Royaume-Uni, sauf les Irlandais ou ceux disposant d’un passeport britannique. Jusqu’à aujourd’hui, aucune restriction ne s’appliquait aux ressortissants européennes à leur arrivée au Royaume-Uni tant que leur séjour ne durait pas plus de six mois. Cette mesure pourrait voir le jour d’ici la fin de l’année 2023. Une mesure similaire s’appliquera aux Britanniques qui seront, à partir de novembre 2023, dans l’obligation de payer la somme de 7€ pour voyager ou transiter dans un pays membre de l’Union Européenne.
Une volonté de réduire les files d’attente et d’accélérer le passage des frontières britanniques
En demandant aux voyageurs d’obtenir l’ETA avant de séjourner au Royaume-Uni, ce dernier cherche à rendre plus facile le passage des frontières en numérisant toute la procédure. Le but est de ne plus avoir à montrer son passeport mais seulement ladite autorisation qui regroupera toutes les données légales nécessaires au voyage d’un individu. Le coût de l’opération s’élèvera à 21€ et il faudra également fournir des renseignements biographiques, biométriques ainsi que ses coordonnées avant de répondre à une série de « questions d’aptitude » pour être en mesure d’obtenir le précieux sésame.
L’expérimentation d’une autorisation électronique d’entrée au Royaume-Uni à venir en 2023
Si l’ambition du gouvernement britannique est de mettre en application cette mesure d’ici la fin de l’année 2023, une phase de test sera d’abord mise en place en mars 2023 mais ne s’appliquera qu’à une courte liste de pays. Seront ainsi concernés les voyageurs en provenance du Koweït, du Qatar, des Emirats arabes unis, de l’Arabie saoudite, de l’Oman et du Bahreïn. En fonction des conclusions de ce test, l’extension au reste du monde pourrait donc survenir fin 2023, comme précisé plus haut.