Tous les 21 juin, la France vibre au rythme de la Fête de la Musique. C’est un moment unique, où les rues s’animent de concerts improvisés, où les passants s’arrêtent pour écouter un duo de jazz ou un freestyle à la volée. Un jour où la musique descend dans la rue, gratuite, libre, bordélique parfois, mais profondément française. Mais selon le TikTok français, cette édition 2025 accueille un invité indésirable qui s’est glissé dans la fête… ou plutôt des milliers. Les Britanniques.
Qui les a invités ? C’est la question qui se pose sur TikTok concernant la fête de la musique. Tous les 21 juin, les rues françaises vibrent au son de la fête de la musique, tous les styles musicaux y sont représentés et rien n’est laissé de côté. Mais cette année, des indésirables se sont invités aux festivités et ce n’est pas au goût de tout le monde.
“Mais depuis quand les Anglais sont branchés Fête de la Musique ?”
Tout est parti de TikTok. Depuis quelques semaines, les vidéos de jeunes Anglais qui planifient leur venue en France pour le 21 juin se multiplient. “Get ready Paris, we’re coming!” crient-ils, tenues d’été prêtes et billets Eurostar réservés. L’ambiance est à la fête et les meilleurs endroits où “viber” sont repérés. Sauf que côté français, ça coince. Sous les vidéos TikTok, les commentaires français fusent : “Mais depuis quand les Anglais sont branchés Fête de la Musique ?” “Ils vont tellement nous fatiguer cette année 💀🤣” “Pourquoi les anglophones parlent soudainement de notre fête nationale ?”
Un vrai questionnement côté français. Pas méchant mais un brin agacé. Parce que pour beaucoup de Français, la fête de la musique, ce n’est pas un festival où on débarque avec une glacière et des paillettes. C’est une ambiance, un truc du coin. Pas un festival géant.
“La Fête de la Musique, c’est pas Afronation”
Dans une vidéo devenue virale, le créateur CedrickoTalk remet les points sur les “i” et les barres sur les “t”: “La fête de la musique, c’est pas Afronation. Quand tu viens à Paris ce n’est pas affaire de faire le bazarre, quand tu viens ici. Ce n’est pas Afronation, on ne veut pas voir ce que vous faites au Portugal et l’apporter ici, non, non. C’est juste une fête donc n’exagérez pas. soyez modéré avec l’alcool. Ne buvez pas comme vous buvez au Royaume-Uni. ”
Du côté anglais, l’ambiance est à son max
Mais les Anglais, eux, sont prêts. Vraiment prêts. TikTok regorge de vidéos de préparation :
“Top 5 des musiques que tu dois connaître si tu viens pour la fête de la musique en France”, “Rappel de ce à quoi Paris va ressembler dans 128 jours, et c’est un samedi, “Paris, en juin, on se voit là-bas”. Pour eux, c’est l’occasion rêvée de vivre un “festival en plein air” dans les rues françaises. Alors, on exagère ou il y a un vrai fond ? Peut-être un peu des deux. Oui, TikTok amplifie les choses. Mais derrière les blagues, une question sérieuse se pose : un événement comme la fête de la musique peut-il rester local à l’ère des réseaux sociaux ? Peut-il survivre à la viralité sans perdre son âme ?
Que va-t-il vraiment se passer le 21 juin ? Les rues de Paris seront-elles envahies de groupes électro improvisés et de jeunes venus d’outre-Manche en quête de fête ? Ou va-t-on assister à une fusion des cultures, une sorte de grand karaoké franco-britannique en pleine rue ? Difficile à dire. Une chose est sûre : cette fête de la musique 2025 s’annonce mouvementée. Quelque chose que nos amis allemands et néérlandais ont également compris.
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