L’entreprise Mogy s’exporte à l’étranger depuis début septembre, seulement deux ans après son grand début. Nous sommes allés à la rencontre de celles et ceux qui portent cette ambition internationale, à commencer par Pauline, l’ambassadrice de Mogy à Lisbonne, en compagnie de l’entrepreneur à l’origine de ce projet, Matthieu Pallud.
Pourriez-vous nous resituer cette promotion dans votre parcours de vie ?
Pauline : J’ai habité à Lisbonne pendant 5 ans, où j’étudiais au lycée. J’ai désormais 19 ans et suis devenue une étudiante londonienne du King's College à la rentrée 2020. J’exerce maintenant en tant qu’ambassadrice Mogy à Lisbonne, dans le cadre de l’internationalisation récente de l’entreprise.
Je me charge surtout de l’aspect communicationnel de Mogy, principalement auprès de la communauté française de Lisbonne. Il s’agit de diffuser au maximum l’information à un certain nombre de contacts. Je gère tous les cours particuliers enregistrés chez Mogy Lisbonne.
Pour ce faire, j’ai contacté beaucoup d’associations de parents d’élèves mais je me suis aussi reposée sur le traditionnel bouche à oreille. L’activité sur Lisbonne étant lancée depuis moins d’un mois, c’est le moment où jamais d’actionner véritablement ce travail de communication.
Pourquoi avoir choisi Lisbonne ?
Pauline : En juin dernier, aux prémices de cette volonté d’exportation, nous recherchions des villes avec une large communauté d’expatriés français. Or, celle de Lisbonne a largement crû ces dernières années. Il a fallu réaliser une étude de marché et étudier les atouts de cette ville pour prendre cette décision.
Matthieu : Pour autant, le site web demeure le même. Il n’appartient au parent que de réaliser sa demande en ligne, sur le site de Mogy récemment remodulé, et de choisir la ville de résidence : nous nous occupons de tout le reste, comme à l’accoutumée.
Comment la rencontre avec Pauline s’est-elle produite, et pourquoi ce choix ?
Matthieu : La rencontre avec Pauline fut un peu différente car elle s’était inscrite sur la plateforme en avril dernier et avait alors souhaité effectuer un stage chez nous. Or, nous avions déjà suffisamment de stagiaires… mais au final, c’est Pauline elle-même qui a énoncé l’idée de se développer à Lisbonne !
Pauline : Oui en effet, on m’avait parlé de Mogy à Londres où j’étudie le business management. Au départ je n’avais pas obtenu le stage… Mais, surprise : Matthieu me rappelle en août, il se souvenait de ma candidature ! Il est 22 heures lorsqu’il me propose ce poste d’ambassadrice.
Matthieu : À ce moment, la collaboration est donc amorcée. À noter que l’on propose alors aux ambassadeurs 5% sur les profits générés dans la ville concernée.
Quels sont les objectifs pour Mogy à Lisbonne en termes de potentiel succès ?
Pauline : Je dirais que recevoir environ 150 inscrits sur la plateforme constituerait une réussite. Le lancement prend du temps, bien entendu, puisqu’il faut rentrer toutes les données des inscrits et compléter le processus de recrutement. Ainsi, l’objectif d’un tel nombre d’inscrits enregistrés d’ici fin décembre me semble juste. Le nombre de 300 parents par an devrait accompagner le tout.
Vous pouvez donc gérer une demande de 300 parents avec 150 étudiants ?
Matthieu : Assumer cette demande dépend plutôt du quota horaire des étudiants. Le tarif étant le même selon le nombre d’enfants par foyer, tout dépend donc du volume horaire réalisé. Ce quota rend par ailleurs le principe de la plateforme plus intéressant, aussi bien pour nous que pour les parents.
Pauline, quelles étaient tes motivations préalables à l’exportation de Mogy à Lisbonne ?
Pauline : Déjà, j’avais adoré le concept dès que j’en avais entendu parler à Londres. Lorsque j’étais à Lisbonne, j’ai constaté qu’aucun business comparable n’y existait. Quant à moi, j’étais en recherche constante de travail… mais pour autant, j’avais un certain besoin de flexibilité, comme tout étudiant qui nécessite de concilier une activité avec sa vie. Mogy était donc plus que bienvenu dans une telle ville ! J’estime aussi que l’aspect communautaire de la plateforme aide à se sentir plus à l’aise.
Matthieu : Par ailleurs, j’avais aussi posé la question à d’autres étudiants. À ma certaine surprise, ils avaient exprimé que par-delà l’attrait de l’expérience et de la rémunération, la compagnie des enfants compte aussi beaucoup. En fait, il s’agit également d’une petite pause régressive, un retour à l’enfance qui permet de se couper un peu du monde des études !