Le networking professionnel francophone à Londres : Top 4 des réseaux historiques

La French Chamber (CCFGB), référence du réseau à Londres

Fondée en 1883, la Chambre de Commerce Française en Grande-Bretagne est sans doute le plus ancien des réseaux professionnels francophones de Londres. Ayant pour mission de cultiver et améliorer les relations commerciales et industrielles entre la France et le Royaume-Uni, la French Chamber of Great Britain s’adresse à toutes les entreprises françaises, implantées ou souhaitant s’implanter au Royaume-Uni, ainsi qu’aux entreprises britanniques.

Présidée par Emmanuelle Bury-Lucas (également à la tête de BNP Paribas UK), la Chambre propose à ses quelques 350 entreprises-membres plus de 50 événements par an : conférences, débats, webinaires, sans oublier la cérémonie annuelle des Franco-British Business Awards. Outre sa taille, son ancienneté et la solide implantation des 94 Chambres (CCIF) dans le monde, la CCFGB est reconnue pour sa large gamme de services, son expertise du marché britannique, et pour son travail quotidien et engagé avec la communauté d’affaires franco-britannique et les gouvernements des deux pays.

Trois niveaux d’adhésion selon la taille de l’organisation.

Site : www.ccfgb.co.uk

 

Les Conseillers du Commerce Extérieur (CCE), experts de la France hors de France

Créé en 1898, l’historique réseau des Conseillers du Commerce Extérieur de la France a pour but de participer au rayonnement de l’Hexagone à l’étranger. Dans chaque pays, ces conseillers (environ 4500 dans le monde) sont des hommes et des femmes dirigeants et chefs d’entreprise, reconnus comme des experts du développement à l’international. Sélectionnés par l’Ambassade de France et le comité CCE local, ils sont nommés par décret du Premier Ministre, pour un mandat de 3 ans. Les missions des CCE sont au nombre de 4 : conseil aux pouvoirs publics français sur les réalités économiques du pays hôte, soutien d’entreprises françaises souhaitant s’implanter dans le pays, formation des jeunes à l’international et promotion de l’attractivité de la France pour les entreprises étrangères.

Le bureau du comité UK, présidé par Olivier Morel, organise des réunions thématiques mensuelles avec partage d’expériences de certains de ses 60 membres. Les CCE participent aussi ponctuellement aux visites outre-Manche d’acteurs économiques et étatiques français, ainsi qu’à certains événements organisés par l’écosystème français au Royaume-Uni (ambassade…).

Adhésion annuelle.

Site : www.cnccef.org

 

La France et le Royaume-Uni sont de faux-jumeaux, ayant une forte histoire commune et de nombreuses synergies économiques et sociétales, même si les deux modèles sont fondamentalement différents. (Philippe Chalon – Cercle d’outre-Manche)

 

Le Cercle d’outre-Manche (CoM), l’observatoire économique post-Brexit

C’est en 2004, alors que le Royaume-Uni est plein boom économique, que Pascal Boris et Arnaud Vaissié décident de créer Le Cercle d’outre-Manche, think-tank (groupe de réflexion) indépendant et apolitique. Sa mission : comprendre au mieux les différences et synergies des deux pays, mettre en avant leurs meilleures pratiques respectives pour la prospérité, la croissance et l’emploi, et faire des propositions aux autorités françaises. Fréquemment interrogé par nos hauts fonctionnaires et hommes politiques, le CoM s’est aujourd’hui imposé comme l’observatoire économique post-Brexit.

« La France et le Royaume-Uni sont de faux-jumeaux, ayant une forte histoire commune et de nombreuses synergies économiques et sociétales, même si les deux modèles sont fondamentalement différents » résume Philippe Chalon, secrétaire général du CoM et directeur des relations institutionnelles d’International SOS.

Si son nombre de membres – des chefs d’entreprise et managers opérant sur les territoires franco-britanniques - est volontairement limité (environ 50), afin de favoriser les échanges et débats, le CoM travaille régulièrement avec les CCE, la French Chamber ou encore La French Tech, jouant son rôle de courroie de transmission pour la coopération entre les deux nations. Le CoM organise en outre 5 à 6 rendez-vous par an, autour d’un invité/expert de renom.

Ouvert sur cooptation, pas d’adhésion annuelle, frais de participation aux RDV.

Site : www.cercledoutremanche.com

 

L’APM (Association Progrès du Management), pour sortir du cadre

Depuis sa création en France en 1987 par Pierre Bellon, l’APM s’est développée dans le monde entier et compte à ce jour plus de 8000 adhérents, répartis dans 417 clubs et 38 pays. L’APM s’adresse aux dirigeants francophones d’entreprises de plus de 10 salariés, prêts à apprendre hors de leur zone de confort et à réfléchir en sortant du cadre. Bien plus qu’un cercle de networking business, l’APM est un club dans lequel « on se confronte à d’autres idées et où chacun prend du plaisir à apprendre, à progresser de façon personnelle et donc professionnelle » précise Fabienne Game, qui gère et anime le bureau de Londres, créé en 2013.

Un groupe APM (il peut y en avoir plusieurs dans une même ville), composé d’une vingtaine de personnes, se réunit 10 fois par an sous le format d’une journée entière, encadré par un animateur et un invité choisi parmi les 400 experts accrédités par la maison-mère. Chaque année, Fabienne Game définit en amont une ligne éditoriale répondant aux besoins identifiés des adhérents. Cette année, le fil rouge à Londres était « Les Intelligences ».

« La spécificité APM, c’est cette capacité à créer un espace de co-coaching où règnent écoute et confiance totale, et où chacun peut baisser la garde en toute sécurité, confie Fabienne Game. Les rencontres y sont simples et authentiques. »

Adhésion sur cooptation, tarif annuel pour les 10 séances.

Site : www.apm.fr/

Contact : fabienne_apm@protonmail.com