« La campagne de vaccination à Londres, une course de Formule 1 » : voilà mon ressenti brut de décoffrage à ma sortie de l’hôpital St Charles, implanté à côté de Notting Hill.
Il est vrai que le pays bat tous les records en ce moment, avec l’annonce de 4 millions de personnes vaccinées cette semaine et un total de 32 millions de premières injections prévues d'ici la mi-avril.
Et croyez-moi, la mécanique est bien huilée et tout va très vite. Très très vite ! J’ai l’impression d’avoir effectué un simple arrêt aux stands pour revêtir des pneus pluie et faire le plein de carburant, ici du AstraZeneca sans plomb 95.
Une armada de volontaires (en gilets jaunes – bienveillants) sont chargés de guider les citoyens à chaque virage du circuit, car les couloirs peuvent être longs et sinueux. Rassurez-vous, pas besoin de jouer des coudes pour doubler, tout a été savamment minuté !
Contrôle frontal de la température à l’arrivée, vérification du nom et de l’heure de la vaccination programmée, check santé rapide pour finalement déboucher directement dans un box où le médecin vous accueille avec la seringue déjà presque prête dans les mains.
Le « geste médical » ne prend lui que 3 secondes
Une petite piqûre indolore dans le bras (on peut choisir lequel), l’application d’un petit coton, la remise d’un document sur les possibles effets secondaires et puis s’en va ! Tout cela avec le sourire s’il vous plait.
Rendez-vous dans environ trois mois pour la prochaine injection. Alors si vous recevez votre invitation par le NHS ou votre cabinet médical attitré, pas d’appréhension à avoir. Foncez ! Reste juste à savoir si demain je pourrai à nouveau monter dans ma monoplace pour aller travailler, en raison de possibles courbatures et poussées de fièvre. Mais ça, c’est une autre histoire.