Le couperet est tombé : les agents fédéraux “doivent, dès maintenant”, commencer le processus de licenciements des fonctionnaires fédéraux américains. Pourtant, seulement 1% d’entre eux ont accepté l’offre de départ volontaire de Donald Trump. Mais Elon Musk compte bien gonfler ces chiffres.


À peine en place à la Maison-Blanche, Donald Trump appelle au licenciement volontaire, autrement appelé “démission différée”. Permettant de quitter son poste, tout en continuant à percevoir son salaire et ses avantages sociaux jusqu’à la fin du mois de septembre 2025, la sollicitation du président américain est entendue par 20.000 fonctionnaires fédéraux. Un nombre bien inférieur aux prévisions de la Maison-Blanche qui anticipait un départ 5 à 10 fois plus élevé.
Elon Musk chargé de la nouvelle vague de licenciements dans l’administration américaine
Dans la continuité de cette décision annoncée en interne, le mardi 28 janvier, Donald Trump formule une nouvelle demande de licenciement des fonctionnaires chargés de promouvoir la diversité et la justice environnementale. Il cible toutes les personnes travaillant au sein de l’administration fédérale dans des programmes de DEIA (diversité, équité, inclusion et accessibilité). Elon Musk, mandaté par Donald Trump, déclare lundi 3 février la fermeture imminente de l’USAID (l’Agence des États-Unis pour le développement international). Les agents fédéraux “doivent, dès maintenant”, commencer le processus de licenciements des fonctionnaires américains : une étape supplémentaire inscrite dans le cadre de réductions des dépenses publiques, fixée à 100 milliards de dollars d’économie.
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