Le budget 2025 a acté la hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avions (TSBA). Par conséquent, le prix des billets d’avion augmentent à compter du 1ᵉʳ mars 2025.
À partir du 1ᵉʳ mars 2025, la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), plus connue sous le nom de « taxe Chirac », augmente. Cette hausse s’inscrit dans le budget 2025 et suscite de vives réactions dans le secteur aérien. Si certaines compagnies peuvent absorber une partie du surcoût, d’autres, notamment les low cost, risquent de le répercuter intégralement sur les passagers.
Une augmentation significative de la taxe Chirac
La TSBA est instaurée en 2006 pour financer l’aide au développement des pays défavorisés. Depuis 2020, elle inclut également une éco-contribution. Avec la nouvelle réforme, cette taxe subit une hausse notable :
- Pour un vol intra-européen en classe économique, elle passe de 2,63 € à 7,40 € (+181 %).
- Pour un vol hors Europe en classe économique, elle passe de 7,51 € à 15 € pour une destination intermédiaire.
- Pour un vol long-courrier, elle atteint 40 € par billet.
Les passagers en classe affaires sont d’autant plus affectés, avec des augmentations proportionnellement plus élevées.
Taxe Chirac, les conséquences sur le prix des billets
Selon Bertrand Vilmer, expert aéronautique, cette hausse se traduira mécaniquement par une augmentation des tarifs aériens. Toutefois, son impact variera selon la politique des compagnies aériennes. Les grandes compagnies traditionnelles comme Air France, qui disposent de marges plus importantes, pourraient absorber une partie de cette hausse pour rester compétitives.
Les compagnies low cost comme Ryanair et Wizz Air, qui fonctionnent avec des marges plus serrées, devraient la répercuter intégralement sur les billets. Cela pourrait marquer la fin des vols à moins de 20 € proposés par certaines compagnies.
La hausse de la TSBA intervient dans un contexte où les billets d’avion sont déjà soumis à plusieurs taxes, comme la taxe d’aviation civile, qui finance la surveillance aérienne, la redevance sûreté-sécurité, utilisée pour l’acquisition d’équipements de sécurité, et la taxe d’aéroport, qui permet de financer les infrastructures aéroportuaires.
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