À la suite d’une réunion avec les experts épidémiologistes de l’infarmed, le Conseil des Ministres du 6 janvier a décidé de renforcer quelques unes des mesures sanitaires prisent le 21 décembre qui concernaient la période des fêtes. Ainsi, ce jeudi 6 janvier, alors que le nombre de cas journalier continue d’augmenter (près de 40000 lors des dernières 24 heures), le Premier ministre, António Costa, s’est adressé aux Portugais pour présenter les mesures dorénavant en vigueur.
Les principales mesures en vigueur au Portgual à partir du lundi 10 janvier :
- Nouvelles mesures sur l’isolement. Comme en France, désormais, les personnes ayant reçu une troisième dose de vaccin (dose de rappel) ne sont pas dans l’obligation de s’isoler si elles sont « cas contact ». L’isolement concerne les personnes positives et les personnes qui cohabitent avec celles-ci. De même, lors de la rentrée des classes le 10 janvier, s’il y a un cas positif dans une classe, celle-ci ne sera plus mise à l’isolement.
- Le télétravail a été prolongé jusqu’au 14 janvier.
- Les bars et discothèques rouvriront le 14 janvier, avec obligation de présenter un test négatif à l’entrée, même avec un schéma vaccinal complet. La consommation d’alcool sur la voie publique reste interdite. Un test négatif est également nécessaire pour les visites dans les maisons de retraites et hôpitaux, pour les évènements sportifs et autres grands évènements. Les personnes ayant une dose de rappel depuis plus de deux semaines seront exemptées de présenter ce test négatif.
- Le certificat numérique sera toujours requis pour accéder aux restaurants et établissements touristiques, aux salles de spectacles et aux salles de sport.
- Pour rappel, un test négatif (même pour les personnes vaccinées) reste obligatoire pour entrer sur le territoire portugais.
A ce jour, près de 90% de la population portugaise est entièrement vaccinée et 31% a reçu une dose de rappel. Antonio Costa a voulu se montrer rassurant en déclarant que le pays allait « avancer avec prudence » et en affirmant que pour le moment, la pression sur les services de soins intensifs était sous contrôle.