A partir de ce lundi, la troisième dose de vaccin anti-Covid est désormais accessible aux plus de 40 ans. Et pour contrer la hausse de nouveaux cas, le gouvernement vise à renforcer son plan vaccinal pour contraindre les non vaccinés.
L’Italie entend élargir le plus possible le public des immunisés face au Covid-19. A partir de ce lundi 22 novembre, et avec 10 jours d’avance sur le calendrier initial, la possibilité est donnée aux plus de 40 ans de recevoir leur troisième dose de vaccin anti-Covid (pour réserver en Lombardie). Le gouvernement italien a souhaité accélérer le programme vaccinal face à la flambée de la nouvelle vague de la pandémie en Italie et en Europe. L’indice de transmission du virus est passé à 1,21, induisant inévitablement une hausse du nombre de cas.
Aussi, l’administration de la troisième dose pourrait par ailleurs être anticipée à 5 mois (au lieu de 6 mois aujourd’hui), selon l’avis du Comité technique et scientifique de gestion de la pandémie en Italie, dès lors que l’efficacité vaccinale diminue de moitié 6 mois après la seconde dose.
Vers l’extension de l’obligation vaccinale en Italie
Si l’obligation vaccinale pour l’ensemble de la population est exclue en Italie, le gouvernement réfléchit à étendre l’obligation à de nouvelles catégories. En attendant, la troisième dose devrait devenir obligatoire pour les catégories pour lesquelles l’obligation vaccinale existait déjà (professions de la Santé…).
Le gouvernement devrait se réunir mardi 23 novembre pour définir de nouvelles règles, notamment pour renforcer le pas sanitaire et abaisser sa durée de validité à 9 mois.
Aujourd’hui, malgré l’obligation du pass sanitaire sur tous les lieux de travail, plus de 7 millions d’Italiens (de plus de 12 ans) ne sont pas vaccinés, dont 2,6 millions ont plus de 50 ans.
Plus de 84,5 % de la population en âge d’être vacciné à toutefois complété son cycle vaccinal (deux doses).