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Hello Quitte X : une application française pour quitter X en toute simplicité

Un collectif français, mené par un chercheur du CNRS, a développé Hello Quitte X, une application qui facilite la migration des utilisateurs de X (ex-Twitter) vers des réseaux sociaux alternatifs. Ce projet engagé a déjà séduit plus de 17.000 utilisateurs, dont des institutions et personnalités publiques.

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Hello Quitte X
Écrit par Léa Degay
Publié le 24 janvier 2025, mis à jour le 29 janvier 2025

 

Depuis ce lundi 20 janvier 2025, date de l'investiture de Donald Trump, un mouvement de départ massif de X s’est enclenché. À l’origine de cette mobilisation, l’application Hello Quitte X, conçue par David Chavalarias, mathématicien au CNRS, et un collectif de bénévoles français engagés contre la désinformation.

 

Le projet a pour but d'aider les internautes à quitter X

Leur objectif ? Aider les internautes à quitter la plateforme sans perdre leurs abonnements ni leurs abonnés, en facilitant leur transition vers des réseaux alternatifs comme Mastodon ou Bluesky, jugés plus respectueux de la vie privée.

Le projet, coordonné par le CNRS, repose sur une équipe de développeurs et de militants engagés. "Depuis que Twitter est devenu X, c’est devenu un danger pour la démocratie", explique le chercheur. Pour lui, la plateforme, sous l’égide d’Elon Musk, son propriétaire, est devenue "instrumentalisée à des fins politiques contraires aux valeurs démocratiques".

 

 

Le Monde et la ville de Paris parmi ceux qui ont sauté le pas

Parmi les 17.000 utilisateurs déjà enregistrés, on retrouve la ville de Paris, le département de Loire-Atlantique, ou encore des personnalités publiques comme Sandrine Rousseau. De grands médias tels que Le Monde ou Mediapart et des organisations comme Greenpeace France ont également sauté le pas. Ce départ collectif marque une nouvelle vague d'exode, après celle déclenchée par le rachat de Twitter par Musk en 2022.

 

 

Avec Hello Quitte X, le collectif espère offrir une alternative face à une plateforme jugée "très dangereuse pour les individus et les démocraties".

 

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