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Sophie Primas, nouvelle ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger

La vice-présidente du Sénat et sénatrice des Yvelines, Sophie Primas, vient d’être nommée ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, dans le nouveau gouvernement Barnier. Qui est-elle ?

sophie primassophie primas
Écrit par Damien Bouhours
Publié le 21 septembre 2024, mis à jour le 30 septembre 2024

Son nom a été divulgué ce samedi 21 septembre. Sophie Primas, sénatrice des Yvelines et vice-présidente du Sénat depuis 2023, sera en charge du portefeuille du Commerce extérieur et des Français de l’étranger auprès du nouveau ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, député d'une région qu'elle connaît bien... les Yvelines. Cette proche de Gérard Larcher et de Bruno Retailleau, nouveau ministre de l’Intérieur, a quitté les Républicains en juin 2024 suite à son rapprochement avec le Rassemblement national. La nouvelle ministre serait aujourd’hui proche du mouvement Nouvelle énergie de David Lisnard.

 

Qui est Jean-Noël Barrot, nouveau ministre de l’Europe et des Affaires étrangères ?

 

Sophie Primas, une défenseur des entreprises françaises

Sophie Primas, 62 ans, est sénatrice des Yvelines depuis 2011. Cette ingénieure agronome, diplômée également en gestion et marketing à l’Essec, commence sa carrière dans le commerce de détail avant de travailler pour Kantar, leader mondial de la data, des études et du conseil. Elle se lance en politique au début des années 2000 dans les Yvelines. Elle devient ainsi maire d’Aubergenville avant de partir pour le Sénat. Cette spécialiste des questions de consommation a été pendant six ans présidente de la commission des affaires économiques.

Sophie Primas s’est notamment illustrée pour sa volonté de défendre la compétitivité des entreprises françaises, face à des accords avec le Mercosur ou encore le CETA, auxquels elle s'oppose fermement. « Les théories du commerce international nous apprennent que le libre-échange permet des gains économiques globaux, mais c’est toujours au détriment de réallocations entre pays, entre entreprises, entre secteurs plus ou moins productifs. À ce jeu, notre agriculture européenne et particulièrement notre agriculture française sont bien souvent perdantes », déclarait sur Public Sénat, celle à l'origine du rapport : cinq plans pour reconstruire la souveraineté économique.

Si les liens de Sophie Primas avec les questions liées au commerce extérieur sont évidentes, ceux avec les Français de l'étranger seront découverts dans les prochaines semaines. 

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