Selon le rapport de l’année 2019 de State of Nature, c’est un quart des mammifères et presque la moitié des oiseaux qui risquent de disparaitre.
Analyse la plus complète réalisée à ce jour, State of Nature alerte : les populations de la faune sauvage ont chuté de 60 % ces 50 dernières années. Les zones servant d’habitat aux espèces les plus fragiles ont elles diminué de plus de 25 %.
Qui est menacé ?
Les espèces considérées comme les plus menacées, et dont l’extinction aurait des conséquences dramatiques, sont les suivantes : hérissons, lièvres, chauves-souris, ainsi que de nombreux oiseaux comme la tourterelle, entre autres. Parmi les mammifères en danger également, le chat sauvage écossais, et le rat noir pourtant autrefois largement répandu.
Plus de 40 % des espèces ont diminué, contre seulement 26 % qui sont parvenues à augmenter. Ce rapport ne démontre aucune amélioration significative depuis le dernier, daté de 2016.
Quelles sont les causes ?
Elles sont multiples. Parmi elles, l'intensification de l'agriculture, la pollution, la destruction des habitats, la crise climatique et l’invasion d’espèces exotiques. Selon les scientifiques, nous nous apprêtons à vivre le début de la sixième extinction de masse sur Terre. Et la destruction de la faune s’étend au-delà des terres.
Depuis 10 ans, les méthodes de pêche perturbent les fonds marins de la majorité des eaux britanniques, et la pollution due aux plastiques augmente de façon incontrôlable. 93 % des oiseaux de mer échoués sur les plages avaient consommé du plastique. Depuis les années 1980, le chiffre a triplé.
Bonne nouvelle cependant : la grande araignée dite Fen Raft Spider peut remercier Wildlife Trusts et L’UE, qui a financé la restauration de son habitat naturel. L’espèce est maintenant en augmentation ! Parmi les autres succès, le grand papillon bleu et le retour des loutres dans les eaux moins polluées.