Alors que la réforme des retraites fait débat partout, à l’expatriation, anticiper sa retraite est devenu crucial. Les incertitudes sur le niveau des prestations en cas de retour en France, ou de permanence en Italie, vous obligent à préparer votre retraite en parallèle.
Parmi les solutions possibles, l’acquisition de parts de SCPI à crédit est particulièrement pertinente dans la configuration de marché actuelle. Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) sont des organismes de placement collectif qui ont pour objet l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier commercial locatif.
C’est une société de gestion qui se charge de louer et d’entretenir ce patrimoine pour le compte des porteurs de parts. En contrepartie, elle leur reverse, sous forme de revenus réguliers, une quote-part des loyers encaissés après déduction des différentes charges (frais d’entretien, de gestion locative, travaux…)
Un placement de diversification sans soucis de gestion
L’achat de SCPI présente de nombreux avantages :
• Des revenus réguliers sans contraintes de gestion : la société de gestion s’occupe de tout (achats et vente de biens, recherche de locataire, prise en charge des travaux…) et reverse les revenus aux associés tous les trimestres.
• L’absence de contraintes de gestion.
• La possibilité d’acquérir de l’immobilier avec des sommes minimes et de financer cet achat à crédit, en amortissable ou in fine, à taux fixe ou variable.
• La mutualisation du risque grâce à une diversification géographique, sectorielle et locative : les revenus des SCPI s’appuient sur un nombre très important de locataires. La défaillance de l’un ou plusieurs d’entre eux ne remet pas en cause le versement des loyers trimestriels. De même, le patrimoine est composé de multitudes de biens immobiliers de différentes natures (bureaux, commerces, etc.) situés dans diverses régions (voire divers pays)
• L’acquisition de biens normalement peu accessibles aux particuliers : bureaux, boutiques, immobilier d’entreprise...
L’achat à crédit pour profiter de l’effet de levier
Le recours à l’emprunt permet d’utiliser au mieux ce que l’on appelle « l’effet de levier » qu’offre le placement immobilier, c’est-à-dire la possibilité d’acheter de l’immobilier avec une mise de départ faible.
L’illustration : SCPI et crédit amortissable
Prenons l’exemple d’un investissement de 300.000 euros de SCPI financé à 100 % via un crédit amortissable sur 20 ans* .
Compte tenu du différentiel loyer - crédit et impôts, l’effort moyen mensuel sera d’environ 650 euros** sur la période de financement Le coût de l’opération pour l’investisseur n’est donc pas de 300.000 euros mais de 163.874 euros (cumul de l’effort d’épargne sur 20 ans + placement financier obligatoire auprès de l’établissement prêteur de 30.000 euros), soit un gain sur l’opération d’environ 200.000 euros.
En fin de crédit, la « cotisation mensuelle à ce plan de retraite immobilier » de 650 EUR génèrera pour l’investisseur une rente mensuelle d’environ 1.200 euros avant impôts. Aucune retraite par répartition ne propose de telles conditions…
La notion d’effet de levier du crédit est donc majeure et ne peut être écartée de tout investissement immobilier. Elle permet d’augmenter nettement la rentabilité. La période actuelle de taux bas et de perspectives inflationnistes constitue une réelle opportunité d’investissement.
Étant donné les incertitudes qui pèsent sur les retraites de demain, acheter aujourd’hui des SCPI à crédit se révèle être un excellent outil pour se constituer une retraite ou un complément de retraite. Dans ce cas particulier, le conseil d’un professionnel vous aidera à déterminer vos besoins et, surtout, à optimiser votre fiscalité en Italie pour cet investissement.
*Hypothèses de calcul :
- Taux de crédit 1,90 % + Assurance emprunteur de 0,25 % sur capital emprunté
**Provision pour frais de prêt de 9 000 € comprise dans le financement
- Rendement annuel des parts de SCPI de 4 % net de frais de gestion, avec délai d’entrée en jouissance de 4 mois
- Taux de revalorisation des parts de SCPI et des loyers de 1 % par an
Hors impact fiscal dans le pays de résidence